L'Algérie, comme d'ailleurs tout autre pays en voie de développement, devrait adhérer au Conseil de sécurité mais aussi à la Cour pénale internationale "afin de pouvoir porter un jugement sur les lois adoptées mais aussi pouvoir négocier les décisions prises à l'encontre de tel ou tel pays". C'est ce qu'ont estimé, hier, l'avocat Miloud Brahimi, la juriste Assoul Zoubida ainsi que l'économiste Mustapha Makidach, lors d'une table ronde organisée par le Forum d'El Moudjahid autour de la réforme des Nations unies et les prémices d'une nouvelle gouvernance mondiale. Les conférenciers ont parlé également des principes de la justice et de la démocratie en droit international qui doivent selon eux, légitimement accompagner le changement. «Nous ne pouvons pas critiquer une loi, alors que nous ne sommes pas adhérents au Conseil de sécurité. Il est important que l'Algérie adhère à cette organisation afin d'essayer de négocier des questions de taille et porter des changements sur le plan économique», a souligné M. Makidach. Il a cité l'exemple de la Chine et du Brésil, (membres du Conseil de sécurité) qui sont actuellement en négociations avec les Nations unies afin de produire les médicaments génériques dans leur pays dont l'objectif est d'éviter toutes les retombées économiques et financières. Miloud Brahimi, qui a partagé l'avis de son confrère, a attiré quant à lui l'attention des assistants pour dire que les non adhérents au Conseil de sécurité et à la Cour pénale internationale n'ont pas le droit de critiquer une décision prise par ces deux organisations à l'encontre d'un pays, même si elle est injuste . «Plusieurs états non adhérents au Conseil de sécurité se sont révoltés quant aux injustices annoncées dans quelques pays dont la Palestine par rapport aux crimes commis par Israël, alors qu'ils auraient pu évoquer ce fait en étant membres et en s'appuyant sur l'article 5 de la Charte qui stipule que nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants», a-t-il précisé. Il a ajouté aussi que la non adhésion à ces organisations est un problèmes de grande ampleur, rappelant à l'occasion l'affaire du Président soudanais Omar El-Béchir auquel la Cour pénale internationale a délivré un mandat d'arrêt, en 2009 pour génocide. Aucun pays mis à part les membres du Conseil de sécurité n'est, selon lui, intervenu face à cette question. Mme Kassoul a, quant à elle, rassuré que plusieurs pays dont l'Afrique portent à présent, eux aussi leur intérêt à une adhésion à ces deux organisations. «Quelques pays ont compris qu'ils doivent se regrouper pour discuter sur une question afin de convaincre les autres membres sur le changement de système du Conseil de sécurité. Dans cette optique l'Afrique a fait appel à cette institution et envisage d'y faire adhérer 29 membres dont 6 permanents», a-t-elle annoncé. Le Conseil de sécurité se compose, actuellement de quinze membres de l'organisation ; la République de Chine, la France, l'Union des Républiques socialistes soviétiques, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et les Etats-Unis d'Amérique. Ces pays sont des membres permanents de cette institution internationale. F. B. L'Algérie, comme d'ailleurs tout autre pays en voie de développement, devrait adhérer au Conseil de sécurité mais aussi à la Cour pénale internationale "afin de pouvoir porter un jugement sur les lois adoptées mais aussi pouvoir négocier les décisions prises à l'encontre de tel ou tel pays". C'est ce qu'ont estimé, hier, l'avocat Miloud Brahimi, la juriste Assoul Zoubida ainsi que l'économiste Mustapha Makidach, lors d'une table ronde organisée par le Forum d'El Moudjahid autour de la réforme des Nations unies et les prémices d'une nouvelle gouvernance mondiale. Les conférenciers ont parlé également des principes de la justice et de la démocratie en droit international qui doivent selon eux, légitimement accompagner le changement. «Nous ne pouvons pas critiquer une loi, alors que nous ne sommes pas adhérents au Conseil de sécurité. Il est important que l'Algérie adhère à cette organisation afin d'essayer de négocier des questions de taille et porter des changements sur le plan économique», a souligné M. Makidach. Il a cité l'exemple de la Chine et du Brésil, (membres du Conseil de sécurité) qui sont actuellement en négociations avec les Nations unies afin de produire les médicaments génériques dans leur pays dont l'objectif est d'éviter toutes les retombées économiques et financières. Miloud Brahimi, qui a partagé l'avis de son confrère, a attiré quant à lui l'attention des assistants pour dire que les non adhérents au Conseil de sécurité et à la Cour pénale internationale n'ont pas le droit de critiquer une décision prise par ces deux organisations à l'encontre d'un pays, même si elle est injuste . «Plusieurs états non adhérents au Conseil de sécurité se sont révoltés quant aux injustices annoncées dans quelques pays dont la Palestine par rapport aux crimes commis par Israël, alors qu'ils auraient pu évoquer ce fait en étant membres et en s'appuyant sur l'article 5 de la Charte qui stipule que nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants», a-t-il précisé. Il a ajouté aussi que la non adhésion à ces organisations est un problèmes de grande ampleur, rappelant à l'occasion l'affaire du Président soudanais Omar El-Béchir auquel la Cour pénale internationale a délivré un mandat d'arrêt, en 2009 pour génocide. Aucun pays mis à part les membres du Conseil de sécurité n'est, selon lui, intervenu face à cette question. Mme Kassoul a, quant à elle, rassuré que plusieurs pays dont l'Afrique portent à présent, eux aussi leur intérêt à une adhésion à ces deux organisations. «Quelques pays ont compris qu'ils doivent se regrouper pour discuter sur une question afin de convaincre les autres membres sur le changement de système du Conseil de sécurité. Dans cette optique l'Afrique a fait appel à cette institution et envisage d'y faire adhérer 29 membres dont 6 permanents», a-t-elle annoncé. Le Conseil de sécurité se compose, actuellement de quinze membres de l'organisation ; la République de Chine, la France, l'Union des Républiques socialistes soviétiques, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et les Etats-Unis d'Amérique. Ces pays sont des membres permanents de cette institution internationale. F. B.