Le président de la Fédération algérienne de handisport, Rachid Meskouri, a démissionné de son poste pour rejoindre celui de directeur technique national de la Fédération algérienne de handball. Nous nous sommes entretenus avec lui pour en savoir plus. Pourrions-nous connaître les motifs de votre démission ? Une opportunité pour revenir à mes anciennes amours m'a été offerte par l'ensemble du directoire de la FAHB, suite à la situation régressive du handball. Après 42 ans passés dans le handball, je ne pouvais que répondre positivement à cet appel. Sachez que j'ai le handball dans le sang. En ce qui concerne le handisport, j'ai donné 5 années de mes efforts pour relever cette discipline en mettant aussi à sa disposition tous les moyens. Les résultats sont là pour en témoigner. Je n'avais pas le choix d'autant plus qu'il y a l'épée de Damoclès, celle du cumul. Toutefois, le handisport a des responsables capables de tenir parfaitement la barre. Le choix a-t-il été douloureux ? Il a été douloureux. Connaissant mes qualités et l'apport que je peux donner au handball, j'ai opté irrévocablement pour la DTN de la FAHB. De mauvaises langues attribuent ce choix à des motifs pécuniaires... Les choses sont claires, c'est d'abord parce que j'aime le handball que j'ai donné mon accord au poste de DTN, ensuite je ne vous cacherai pas qu'en tant que technicien je trouve normal de recevoir une indemnité. L'essentiel pour moi, c'est de faire retrouver à notre handball sa place aux plans africain, arabe et mondial. Quel diagnostic faites-vous de la discipline ? Le diagnostic est donné par les résultats qu'a enregistrés dernièrement notre handball. La famille du handball en est consciente et les défaillances sont repérées, il ne nous reste plus qu'à nous mettre au travail pour remettre de l'ordre.