Les combats et les bombardements en Syrie ont coûté la vie à une population de 10 000 à 15 000 enfants depuis le début de la guerre, selon un responsable de la Chaîne de l'espoir, une ONG française spécialisée dans les soins aux enfants démunis. Sur les plus de 70 000 morts recensés par l'ONU dans le conflit syrien, «environ la moitié sont des civils. Parmi ces civils, il y a 30 à 40% d'enfants, soit 10 000 à 15 000 enfants», a expliqué lors d'un point presse le vice-président de l'association, Philippe Valenti, de retour d'une mission en Jordanie. Dans ce pays limitrophe de la Syrie qui accueille quelque 400 000 réfugiés syriens, «j'ai examiné 65 enfants (syriens), dont les deux tiers étaient des blessés de guerre : ils avaient soit sautés sur une mine, soit été touchés par un sniper», a ajouté le médecin. - Tunisie
Un islamiste tunisien appartenant à la mouvance salafiste a été tué lors d'affrontements déclenchés par une attaque contre un poste de police à Hergla (centre-est) dans la nuit de jeudi à vendredi, ont rapporté des médias tunisiens. Selon la radio privée Mosaïque FM, des policiers ont procédé à des tirs de lacrymogènes et de sommation pour disperser un groupe de salafistes voulant attaquer leur poste à Hergla pour libérer un de leurs congénères. Un des assaillants, âgé de 23 ans, a été mortellement atteint, alors que plusieurs d'autres ont été blessés, selon la même source qui ne précise pas leur nombre. Aucune information sur cet incident n'a pu être obtenue par le ministère de l'Intérieur. Plusieurs postes de police ont été attaqués par des islamistes radicaux en Tunisie depuis la révolution de janvier 2011 qui a chassé l'ancien régime du pouvoir. - Italie
La Fédération anarchiste informelle (FAI) a revendiqué l'envoi d'un coli piégé mardi à la rédaction de La Stampa, et menacé les journalistes de nouvelles attaques, ont annoncé hier les médias italiens. Le colis piégé adressé au grand quotidien de Turin, propriété du groupe Fiat, contenait un système capable de faire exploser le paquet, mais l'explosion ne s'était pas produite, un employé ayant détecté le dispositif à temps. Selon La Stampa, des colis similaires ont été adressés récemment aux carabiniers et aux bureaux d'Equitalia, l'agence italienne de collecte des impôts. Dans une lettre parvenue hier au journal de Gênes Secolo XIX, la Fédération anarchiste informelle/Front révolutionnaire (FAI/FRI) a revendiqué cet attentat. Les auteurs «dédient» leur initiative à deux des leurs, détenus après l'attentat contre Roberto Adinolfi, patron d'Ansaldo Nucleare, une filiale de Finmeccanica qui produit des réacteurs nucléaires, blessé par balle à la jambe le 7 mai 2012 à Gênes (nord).