L'entraîneur de la JS Kabylie, Jean-Yves Chay, a bien préparé son équipe en prévision du match important qu'elle disputera dans quelques heures face au Raja de Casablanca. Un rendez-vous important pour l'avenir de la JSK en Ligue des champions. Dans quel état mental se trouve votre groupe après la défaite face à l'ASO ? Meurtri, c'est le mot juste pour qualifier l'état dans lequel était le groupe après la défaite face à l'ASO. Mais disons que la défaite en question est oubliée, mais pas tout à fait effacée. Aujourd'hui, nous ne pensons qu'au match de dimanche. Le groupe est très concentré sur le sujet. La rencontre d'aujourd'hui a bien des similitudes avec celle de la Zanaco qui est intervenue, elle aussi, au lendemain d'une défaite face au CRB... La similitude s'arrête là. Un match n'est jamais comme un autre. A chacun ses spécificités. Là, c'est une autre rencontre avec une autre équipe d'un autre style et d'une autre envergure. Avez-vous une idée sur l'équipe du Raja ? Nous disposons d'éléments de réponse. Le Raja présente une carte de visite très étoffée. C'est un gros morceau que l'on aura en face de nous. Un morceau qui pourrait être émoussé avec ce marathon auquel il est soumis ces derniers temps avec un match pratiquement tous les quatre jours. C'est vous qui le dites. C'est un groupe de 32 joueurs professionnels de grande valeur. Avec un tel effectif, la JSK aurait pu jouer autant de matches. Où résident les forces de cette formation du Raja ? C'est un bloc soudé dans tous ses compartiments, capable de faire face à toutes les situations qui se présentent à lui. C'est aussi une machine à marquer des buts avec une excellente attaque pour laquelle il ne faudrait pas laisser le moindre espace. Pour ce faire, avez-vous prévu une préparation spéciale pour contrer cette équipe ? Il n'y a rien de spécial. Nous avons continué à travailler comme nous savons le faire. Pour le reste, nous avons notre idée pour contrer cet adversaire. Vous avez intérêt à prendre une certaine marge de sécurité avant le match retour. Certes, c'est le vœu de tout un chacun d'entre nous. Nous allons faire de notre mieux pour assurer une partie de nos qualifications ici à Alger mais en football, on ne peut jamais jurer de quoi que ce soit. D'ailleurs, les renversements de situation font le charme de cette discipline.