Projets cherchent terrains d'assiette à El Milia Pendant que des lots de terrain et des poches foncières ont été avalés au sein même du centre urbain sous la férule de la construction illicite, on ne trouve plus, dans la ville d'El Milia, aucun petit fragment de terre pour bâtir des projets d'utilité publique. On apprend, à cet effet, qu'après l'épisode des projets d'un lycée et d'un bureau de poste abandonnés, faute d'un terrain, c'est au tour d'un marché de proximité de l'entreprise Batimetal qui vient, à son tour, d'être mis au placard pour les mêmes raisons. «Nos recherches ont été infructueuses après quatre sorties sur le terrain pour tenter de trouver un endroit pour implanter ce marché, l'opposition des citoyens et le manque de terrains nous ont contraints à abandonner le projet», nous confesse-t-on. Cet obstacle a poussé les initiateurs de ce projet à se rabattre sur la ville de Taher en lui confiant la réalisation de ce marché. Le troisième projet de ce type a été construit à l'initiative de l'entreprise Batimental, dans la ville de Jijel. Cette entreprise s'est associée aux efforts d'éradication du commerce illégal par la construction de trois marchés de proximité dans les principales villes de la wilaya. Il faut rappeler que dans la ville d'El Milia, même si le phénomène est le même partout ailleurs dans les autres agglomérations de la wilaya, le commerce informel y est devenu plus arrogant. Pour tenter de faire face à ce fléau et par manque d'espace, un marché de proximité est annoncé pour être construit au lieudit Boutias, loin du centre urbain. L'on songe dans le même sillage, à aménager un bâtiment communal pour le transformer en marché couvert. En dehors de quelques timides actions, notons que ni le phénomène du commerce informel ni celui de la construction illicite n'ont été stoppés. Pire encore, ces fléaux se sont accaparé plus d'espace avec la même arrogance et le même défi des différents services de l'Etat. Zouikri A. Des habitants ferment la route à Chekfa Les habitants de la localité de Djimar relevant de la commune de Chekfa, ont fermé hier la route qui dessert le chef-lieu de commune à partir de la RN43. Les commerçants de la même localité ont observé parallèlement une grève en baissant les rideaux. Cette protestation a pour cause la dégradation du chemin de wilaya 147C en raison du va-et-vient incessant des camions de gros tonnage qui rallient la carrière de Chekfa, près de Larbaa. La solution préconisée pour préserver ce chemin de wilaya, est la réhabilitation de l'ancienne route des Italiens, aménagée par ces derniers pour les besoins de la construction du port de Djendjen. Fodil S.