En marge de la tenue du congrès urologique organisé du 25 au 27 avril par un triumvirat de sociétés algériennes, et comme l'exige la tradition à chacune des éditions organisées depuis 13 ans, les médias ont été conviés à une conférence de presse abritée à l'auditorium 500 places, du campus Mentouri. Médecin-chef à la clinique rénale Daksi, le Pr. Abderrezak Dahdouh s'est prêté à nos questions. - Quelles sont les prérogatives de ces trois sociétés savantes initiatrices de ce congrès ?
La société algérienne de chirurgie urologique s'occupe de toutes les pathologies urologiques, celles des reins, du pelvis, des voies urinaires et tout ce qui est lié à l'appareil génital. Pour sa part, la société algérienne d'urodynamique et de pelvi-périnéologie s'intéresse à tout ce qui est fonctionnel et tout ce qui a trait au pelvis et au périnée. Enfin, l'association des urologues de Constantine se penche sur tous les aspects liés de près ou de loin à l'urologie
- Où en est-on avec le cancer de la prostate ?
En tête des cancers à caractère urologiques, c'est le premier qui touche l'homme à partir de 50 ans. Il est suivi par le cancer de la vessie et celui du rein qui connaît une hausse exponentielle depuis les années 1980 à nos jours.
- Communément appelés calculs rénaux, les lithiases urinaires sont-elle un problème de santé publique ?
Ce problème qui est réel s'est aggravé avec le changement de nos habitudes alimentaires. Il faut savoir que la lithiase urinaire touche près de 80 % des adultes. Mais fort heureusement, la majorité des personnes atteintes élimine spontanément ces lithiases, mais sans quelques souffrances.