Depuis 2002, les services du rectorat de l'université Badji Mokhtar ont montré un dynamisme à la mesure de l'attente de ses 40 000 étudiants et ses 1700 enseignants. A leurs ambitions clairement affichées en matière de réalisation, de rénovation et de réhabilitation du parc pédagogique universitaire, les gestionnaires ont également développé des actions en direction de la formation des enseignants. Des stages sur site et dans différentes universités du monde sont au programme. Tout en soutenant et en pilotant de grandes opérations d'échanges, de recherche et de formation impliquant les 8 instances scientifiques, dont celle centrale présidée par Laskri Mohamed Tayeb, l'université pilote également de grandes opérations de recherche. Ce coup de chapeau des gestionnaires de cette institution méritait bien que l'on s'y attarde à l'heure où l'effort général marque le pas, ralenti par la crise économique et par un contexte social difficile. Depuis la rentrée universitaire 2005/2006, ce type d'actions s'est multiplié avec l'organisation (ou participations) de séminaires, forums, congrès, colloques, conférences autour de différents thèmes scientifiques. La toute dernière manifestation étant la conférence internationale encadrée par la faculté des sciences de l'ingénieur département électronique sur control, modelling et diagnostics. C'est ainsi que depuis hier et jusqu'au 26 avril, de grands spécialistes et chercheurs d'ici et d'ailleurs ont planché sur la question. Devenus incontournables, quand il s'agit d'animation lors des manifestations organisées dans divers pays du monde, les enseignants et universitaires à Badji Mokhtar sont très sollicités. L'association française Echanges méditerranéens pour l'eau, la forêt et le développement, dont le siège est à Paris (France) a sollicité l'université Badji Mokhtar pour abriter du 17 au 19 mai prochain le colloque international sur « Partenariat euroméditerranéen et développement rural ». Cette manifestation est totalement financée par l'association française dont les membres effectueront prochainement un voyage d'étude. Elle verra la participation de nombreuses personnalités scientifiques et chercheurs dont un représentant de l'ambassade de France à Alger, le directeur du Centre culturel français de Annaba et éventuellement de Lucio Gerrato, délégué à Alger de la Commission européenne. Sous l'impulsion de son recteur, l'université a signé 23 conventions de coopération internationale avec ses homologues, instituts et hautes écoles de France, Russie, Ukraine, Canada, Niger, Egypte, Jordanie, Tunisie, Palestine et Italie. Au plan national, des conventions ont été également signées avec les entreprises publiques et privées Mittal Steel, El Bousten, Ferphos, Ferrovial, Saïdal, la formation professionnelle, le Centre culturel français, l'EP Annaba et l'institut Cervantes d'Alger.