La ville de Béjaïa a abrité, vendredi dernier, dans la matinée, son 8e semi-marathon, organisé par l'Athletic Méditerranéen Club de Béjaïa (AMCB). C'est sous un ciel couvert mais pas menaçant que les 4300 inscrits ont pris le départ à 10h au stade de l'Unité maghrébine, devant une foule nombreuse. Pour cette huitième édition, on a eu droit à un plateau mondial top avec la participation du champion du monde, consacré au marathon d'Osaka de 2007, le Kenyan Luke Kibet. On compte en fait 58 athlètes de l'élite étrangère ayant pris part à ces joutes. A côté des pays du Maghreb et des pays africains à forte tradition dans ce type de compétition (Kenya, Ethiopie, Afrique du Sud), on note la présence d'athlètes français, belges, espagnols, hollandais, ukrainiens et russes. L'édition 2013 de Béjaïa a été remportée par le Marocain Toufik Allam, qui a bouclé le parcours de 21 km en 59'59''. Il sera talonné en 2e et 3e positions par les Kenyans Luka Rotich et Luke Kibet réalisant respectivement au chrono 1h00'02'' et 1h00'19''. Au classement des dames, Agnes Borsosio, également du Kenya, entre en tête du peloton, affichant au chrono 1h09'10''. Elle est suivie par la fille de Bordj Bou Arréridj, Kenza Dahmani (1h09'35''), une habituée du semi-marathon de Béjaïa, et en troisième position, une autre Algérienne, Souad Aït Salem, (1h12'57''). A la fin de cet événement majeur dans l'agenda sportif de Béjaïa, Paco Borao, président de l'AIMS, Association of international Marathon and distance Races, nous a confié que le semi-marathon de Béjaïa serait en voie de recevoir son homologation officielle à titre de semi-marathon international. Les aspects logistiques, la conduite technique et le volume de l'élite mondiale invitée en ont largement convaincu. A rappeler que l'AIMS regroupe 270 associations sportives réparties à travers 80 pays dans le monde.