Depuis l'annonce de la création de 250 postes d'emploi par la DGSN au profit des jeunes de la wilaya de Béchar, les postulants à ces emplois sont malmenés par la bureaucratie décriée. Malgré l'accueil jugé convenable et la mobilisation des policiers et policières pour canaliser les files d'attente formées par des centaines de postulants pour les inscriptions et dépôt de dossiers, certains candidats sont malheureusement rabroués à cause d'une copie refusée du certificat de nationalité légalisée en lieu et place de l'original exigé, avons-nous constaté sur place. Mais, l'original du certificat de nationalité demandé exige pour son établissement des chaînes autour des guichets des services de l'état civil de la commune déjà encombrés pour retrait des extraits d'acte de naissance de l'intéressé, du père et grand-père et autour de ceux de services du tribunal pour obtention enfin de ce fameux document. Le citoyen doit à chaque constitution d'un dossier administratif prouver sa nationalité alors que sa carte d'identité qui fait foi lui a été délivrée impérativement sur présentation de cette pièce. Pourtant, on s'en souvient, le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia, aussitôt sa nomination à la tête du département, avait annoncé, après examen minutieux de la situation, un train de mesures pour alléger la procédure de délivrance et retrait des pièces administratives afin d'éliminer la paperasse inutile et superflue. Depuis, la situation demeure presque inchangée pour les administrés. Les structures décentralisées et déconcentrées de l'Etat ont-elles été instruites par le ministère de l'Intérieur pour rendre moins pénible et enrayer au maximum les tracasseries administratives auxquelles sont confrontées les citoyens?