La mosquée de Sidi Ghanem, un pan de l'histoire La mosquée de Sidi Ghanem, véritable pôle de rayonnement islamique, œuvre d'Abou El Mouhadjir Dinar, compagnon du prophète (QLSSSL), a été l'un des thèmes dominants du colloque national (20 et 21 mai), organisé à la maison de la culture de Mila par la direction des affaires religieuses et des Wakfs. Sidi Ghanem est le plus ancien culte musulman en Algérie et la 2e mosquée en Afrique après celle de Kairouan. Implantée au cœur de la vieille ville de Mila, elle a été bâtie en l'an 59 de l'Hégire. Cette merveille architecturale aurait été implantée sur le site d'une basilique byzantine. Beaucoup d'historiens attestent aussi qu'Abou El Mouhadjir Dinar a séjourné entre 2 à 4 années à la vieille ville de Mila, considérée alors comme un rampe de lancement des Foutouhate islamiques vers l'Afrique du Nord. Dr Youcef Abed, a présenté l'identité culturelle des habitants du Maghreb moyen (l'Algérie)» lors des conquêtes islamiques, soit entre l'an 21 et 92 de l'Hégire. Abdelhamid El Khaldi, professeur de l'enseignement supérieur à l'université d'Alger, a gratifié l'auditoire d'un magistral exposé sur les «suspicions entourant les deux puissants conquérants : Okba Ibn Nafaâ et Abou El Mouhadjir Dinar. «De nombreux savants, écrivains et penseurs occidentalistes, spécialistes du monde arabo-musulman, ont tenté de dénaturer le parcours prestigieux et pervertir la mémoire de ces valeureux combattants», a-t-il souligné. «Ces courants de pensée nocifs ont qualifié les Foutouhate initiées par ces deux bâtisseurs de point noir et d'atteinte à l'histoire». Et de poursuivre: «Ces deux précurseurs avaient obligé les populations à adopter l'Islam. Quant à Okba Ibn Nafaâ, il est donné pour être l'instigateur de la domination islamique en Afrique du nord». A noter que la plupart des conférenciers ont affirmé que «l'action de ces deux combattants était consubstantielle, car elle convergeait vers le même idéal: la moralisation de la société, l'inculcation de la culture et la diffusion des préceptes de la religion». A l'ouverture des travaux de cette rencontre, le wali de Mila, Abderrahamane Kadid, a déclaré avoir donné son accord pour l'institution, en 2014, d'un colloque international sur la mosquée de Sidi Ghanem. Les professeurs du secondaire affichent leur courroux La grogne enfle au sein des enseignants du secondaire avant même que la liste des heureux attributaires ne soit rendue publique. Et pour cause, ces derniers, affiliés au Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) ont organisé, hier, près du siège de la wilaya, un sit-in de protestation. A travers cette action revendicative, la corporation, rencontrés sur place, conteste l'attribution prochaine de 30 unités, quota revenant au secteur de l'éducation. Soit 10 logements à Ferdjioua et autant à Téleghma et Chelghoum Laïd. «La priorité d'acquisition revient au corps des professeurs. Mais, ce n'est pas le cas. Les bénéficiaires sont, pour la plupart des administrateurs, des agents, voire des fonctionnaires célibataires». Lamara Rabïe, coordinateur de wilaya de cette instance syndicale, renchérit : «Nous exigeons l'annulation pure et simple de l'attribution et demandons le mise en place d'une commission d'enquête.»