Après une longue attente, l'extension de la piste à 2900 m sera, d'après Salaâ Moussa, le directeur des travaux publics de la wilaya, homologuée avant la fin juin de l'année en cours. D'après notre interlocuteur toutes les réserves constatées par la commission d'homologation ont été levées. Concernant la nouvelle extension à 3200 m, devant permettre à l'aéroport de Sétif d'accueillir les gros porteurs, le premier responsable du secteur déclare : «L'opération est suivie par le wali en personne. Finalisée depuis un certain temps, l'étude préliminaire réalisée par SAETI se trouve actuellement au niveau du ministère des Transports. Nous attendons son avis pour lancer l'étude de faisabilité. De notre côté, nous ne ménagerons aucun effort pour concrétiser l'opération initiée par son Excellence le président de la République.» On doit, par ailleurs, accompagner l'effort inhérent à l'extension de la piste par l'inscription et la réalisation d'une nouvelle aérogare selon des standards internationaux. D'autant plus que l'actuelle structure qui est empêtrée dans de nombreux problèmes, donnant un coup de massue à l'image de marque d'un aéroport rentable, n'est plus fonctionnelle. Pour l'illustration, les usagers ainsi que les agents des différents corps exerçant au niveau de la structure, ont été surpris, ces derniers jours, par une autre pénurie d'eau. Celle-ci a incommodé aussi bien les voyageurs que les travailleurs, qui montent au créneau. «La énième pénurie d'eau en zone publique n'arrange pas les affaire de l'établissement. Cette panne qui n'a pas offusqué les responsables de l'aéroport, ne faisant rien pour améliorer les choses, démontre dans quel état de déliquescence se trouve l'infrastructure. Ce n'est pas tout, la panne de deux des quatre banquettes d'enregistrement ne dérange en outre personne. Cet arrêt qui pénalise les voyageurs devant poireauter plus d'une heure pour enregistrer leurs bagages, perdure depuis des mois. Pis encore, rien n'est fait pour bien préparer la période estivale, coïncidant avec le retour au pays de notre communauté vivant à l'étranger. Nous profitons de l'opportunité pour lancer un autre appel au wali pour qu'il vienne constater dans quelles conditions nous travaillons», diront, non sans colère, des travailleurs qui se sont une autre fois rapprochés de nos bureaux pour rendre publiques les «frasques» d'une infrastructure …rentable.