La structure, qui attend l'inauguration de l'extension de la piste à 2900 m, est confrontée à moult difficultés de fonctionnement. La compagnie Tassili Airlines (filiale de Sonatrach) assurera à partir de samedi 13 avril en cours deux vols hebdomadaires Sétif-Oran et retour. Les rotations seront assurées chaque lundi et jeudi. Attendue depuis des lustres, l'ouverture de cette nouvelle ligne devant relier El Bahia à la capitale des Hauts Plateaux, va sans nul doute faire plaisir à beaucoup de monde. Les 750 kilomètres, distance séparant les deux villes seront parcourus en 50 minutes. Pour un tel trajet, le client devrait, nous dit on, débourser 12 000 DA (aller-retour). D'autre part, et en prévision de la session estivale, la compagnie Aigle Azur vient de renforcer la ligne Sétif-Lyon. Au lieu de 3 rotations hebdomadaires, la compagnie précitée assure depuis le 1er avril en cours 5 vols devant répondre à la demande de la communauté des algériens de Lyon où résident des milliers d'émigrés originaires de Sétif et des régions limitrophes. Il faut savoir que la compagnie en question assure les lignes de Paris (4 vols hebdomadaires), Marseille (2 vols) et un seul vol en direction de Mulhouse. En dépit d'une rentabilité avérée, générée par un trafic en perpétuelle croissance, l'aéroport est confronté à moult difficultés de fonctionnement. Les écrits de presse et les rapports des occupants des lieux, qui ont beau crié leur désarroi, ont été classés. «On apprend de bouche à oreille que l'inauguration de la nouvelle extension de la piste à 2 900 mètres est prévue pour le 8 mai 2013, coïncidant avec la célébration du 68e anniversaire des massacres du 8 mai 1945. On doit savoir qu'un aéroport n'est pas uniquement qu'une piste qu'on va inaugurer à grandes pompes. Les responsables qui continuent à tourner le dos à l'infrastructure, vitrine d'une région dynamique et travailleuse, doivent savoir qu'en matière de prestations, le voyageur algérien ou étranger ne bénéficie toujours pas du strict minimum. Pour étayer de tels propos, les banquettes d'enregistrement où le voyageur doit poireauter plus de 30 minutes sont le plus souvent en panne. La climatisation est toujours défaillante. Les toilettes ne font pas l'objet d'un entretien adéquat. Le salon 1ere classe se fait encore et toujours désirer. A cause des infiltrations des eaux pluviales, nous ne sommes pas à l'abri d'un court-circuit, pouvant se produire à tout moment au niveau du passage des bagages. On s'explique mal la position des responsables qui ne sont pas interpellés pour un problème personnel mais pour la sauvegarde d'un bien collectif se dégradant de jour en jour», soulignent, non sans colère, des agents et cadres de différentes institutions n'ayant pas omis de préciser que les maux de l'infrastructure sont consignés dans des rapports et procès verbaux de réunions.