L'EPSP de Seddouk s'est doté récemment d'un incinérateur de déchets hospitaliers pour réduire les risques infectieux liés à leur évacuation inadéquate. Ces déchets hospitaliers qui constituent un casse-tête pour les gestionnaires des établissements de santé, exposent les usagers et le personnel des structures de santé à d'innombrables infections transmissibles. «Ces déchets sont soumis à une réglementation spéciale et qu'on ne peut procéder à leur évacuation avec la collecte des ordures ménagères», affirme un responsable de la polyclinique de Seddouk et d'ajouter «Depuis la création des EPSP à la faveur de la nouvelle carte sanitaire nous sommes contraints d'acheminer nos déchets infectieux à l'incinérateur de l'hôpital d'Akbou». Parfois, ces déchets s'accumulent dans l'enceinte des polycliniques en attente d'être évacués. En effet, les chiens errants et autres animaux «fouinaient dans les sacs à ordures et traînaient les placentas», regrette un professionnel de santé en louant l'initiative du nouveau directeur, récemment affecte à la tête de l'EPSP, d'acquérir un incinérateur de déchets hospitalier en priorité, non seulement, pour la protection de l'environnement mais aussi pour la sécurité des soins prodigués aux patients. «Il nous est arrivé d'improviser un incinérateur de fortune dans l'enceinte de l'établissement juste pour se débarrasser des odeurs», témoigne un infirmier en soulignant les risques sur la santé qui peuvent être engendrés par ce procédé de fortune. «L'évacuation inadéquate des déchets hospitaliers expose les usagers des structures de santé ainsi que le personnel soignant à une multitude de risques de maladies nosocomiales», explique un professionnel de santé en soulignant l'importance de cet appareil dans la lutte contre les infections associées aux soins et à la protection de l'environnement.