L'annulation, lundi, de la liste des 40 bénéficiaires des logements réalisés dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire dans la commune d'Aïn Hedid, par le wali a suscité des commentaires divers, aussi bien du maire que du chef de daïra de Frenda, M. Mejdoub. Ce dernier, joint hier par téléphone, nous a indiqué que l'annulation de la liste des 40 logements par le wali est liée à «un problème de procédure». Ce responsable, par ailleurs président de la commission d'attribution, fait savoir que «notre travail s'est basé sur certaines recommandations du ministère de l'Intérieur et même du wali». Et d'ajouter que «c'est vrai que parmi les 40 bénéficiaires, il y avait inclusion de personnes non recensées en 2007 du fait de plusieurs raisons. Notre souci était d'établir une liste suivant les nécessités et les spécificités locales des demandeurs». Le maire d'Aïn Hedid, d'obédience FLN, M. Mimouni Boumèdiene, a déclaré que «des personnes qui résident en France ont été inscrites en 2007» alors que «d'autres n'ont pas voulu que leurs demeures soient détruites». Et d'ajouter que «certains parmi les postulants ont quitté depuis 2007 leurs habitations et d'autres potentiels candidats avaient exigé l'aide au titre de la réhabilitation». M. Mimouni précise que «seuls 17 parmi ceux éligibles au relogement dans le cadre du RHP (résorption de l'habitat précaire) ont souscrit à la démolition». Les deux responsables contactés affirment que «parmi les 40 bénéficiaires, s'y trouvent cinq familles victimes du terrorisme et 15 autres devraient être inclus dans le cadre du programme du logement social locatif et non au titre de la résorption de l'habitat précaire».