Deux cent trois plages ont été interdites à la baignade, cette année, pour cause de pollution et autres risques particuliers, annonce, dans un communiqué rendu public hier, la direction générale de la Protection civile. La saison estivale ayant officiellement débuté le 1er juin, un dispositif opérationnel destiné à la surveillance des plages autorisées a été mis en place par la Protection civile, et ce, jusqu'à la clôture officielle de la saison, soit le 30 septembre prochain. Ce dispositif sera déployé de 9 à 19h sur les 373 plages autorisées. Son coup d'envoi sera donné aujourd'hui à partir de la wilaya de Aïn Témouchent. «L'effectif professionnel estimé à 1152 éléments affectés au dispositif est renforcé par des agents saisonniers dont le nombre est de 10 000 pour la saison 2013, contre 8671 en 2011, mobilisés pour la sécurisation de ces lieux de vacances», précise la DG de la Protection civile. De même, des moyens matériels supplémentaires ont été prévus pour le dispositif de cette année, tout particulièrement en ce qui concerne les embarcations pneumatiques d'intervention, assure-t-on dans le communiqué. «L'examen des statistiques montre que la cause principale des noyades reste la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance», souligne la Protection civile. Il est ainsi rappelé qu'au cours de l'année 2012, un total de 43 250 interventions a été effectué sur les plages, «permettant de sauver 29 497 personnes d'une noyade certaine. Toutefois, il est à déplorer 102 décès, dont 34 sur des plages surveillées», tempère-t-on.