Actuellement, les communes rurales de Djeniene Bourezg et de Sfissifa, vivant pour l'essentiel de l'élevage, reflètent un essor assez significatif en matière de développement. Que ce soit en matière d'accès au logement, aux soins médicaux et à l'Education. Pour ne citer que la réalisation d'un lycée, d'un centre culturel, d'une bibliothèque communale et bien d'autres réalisations d'intérêt public, notamment le gaz de ville, l'assainissement urbain, des aires de jeu et espaces verts. Des réalisations qui contribuent à un meilleur cadre de vie des habitants de ces contrées, où de nouvelles constructions de plus d'une centaine de logements locatifs figurent à l'actif de l'OPGI. Ainsi, pour répondre à de fortes demandes exprimées, plus de 300 aides à la construction de l'habitat rural ont été accordées, réparties selon les besoins réels de ces communes et leurs agglomérations. Néanmoins, en termes de santé publique, les habitants de la localité de Fortassa, par sa situation géographique totalement enclavée, située à quelques encablures de la frontière ouest, ont le sentiment d'être oubliés. Ces derniers, relevant de la commune de Sfissifa, souhaitent vivement la présence d'un médecin et d'une ambulance. Et ce, en vue d'une éventuelle évacuation d'une femme enceinte ou d'un malade gravement atteint, vers l'hôpital d'Aïn Sefra, distant de 60 km. Cette petite localité vient de bénéficier d'un programme de gaz de ville et d'un internat primaire de 200 lits en voie de concrétisation, destiné aux élèves résidant dans les zones pastorales éparses, afin toutefois d'éradiquer l'analphabétisme qui a longtemps sévi.