Revenant sur les incidents qui ont marqué l'épreuve de philosophie, le ministre de l'Education affirme qu'il n'y aura pas de deuxième session du baccalauréat cette année, comme revendiqué par les parents d'élèves. R éagissant à propos des cas de tricherie au baccalauréat relevés durant l'épreuve de philosophie pour les candidats de la filière lettres et philo, le ministre de l'Education a déclaré : «L'Office national des examens et concours (ONEC) a toutes les prérogatives pour prendre les mesures nécessaires.» Le ministre, qui intervenait hier à Oran en marge de la cérémonie du coup d'envoi officiel des épreuves du Brevet d'enseignement moyen (BEM), n'a pas donné plus de détails concernant les mesures possibles quant aux «événements de mardi dernier» ayant perturbé le déroulement de l'épreuve. Ceci, au moment où des parents d'élèves et des syndicats du secteur demandent l'organisation d'une autre épreuve de cette matière. M. Baba Ahmed a affirmé en outre qu'il n'y aura pas de deuxième session du baccalauréat cette année, comme revendiqué par certaines associations de parents d'élèves. Les résultats du bac début juillet Pour rappel, l'ONEC a commencé dès la fin des épreuves à regrouper les rapports des centres d'examen à travers le pays pour enquêter sur les perturbations et les débordements enregistrés au troisième jour du bac, durant l'épreuve de philosophie. C'est l'information donnée à El Watan Week-end par le secrétaire général de l'ONEC, Aïssa Merazi. «Ce sontt particulièrement quelques centres d'Alger-Ouest, Blida, Oran et Constantine qui ont été perturbés. L'Office ne pouvait prendre de décision dans la mesure où les rapports qui provenaient des centres d'examen ne signalaient aucune anomalie», souligne le même responsable. Les résultats seront annoncés le 7 juillet prochain «ou deux à trois jours avant cette date», précise le ministre de l'Education nationale. Les préinscriptions universitaires seront entamées juste après la proclamation des résultats, ajoute M. Baba Ahmed, estimant, de ce fait, qu'«il n'y a pas de temps suffisant pour organiser une deuxième session du bac». Sur la question de la réhabilitation du rachat au baccalauréat, le ministre explique que les propositions seront soumises à l'examen, ajoutant : «Nous n'avons pas déclaré qu'il y aura du rachat l'année prochaine. Ce n'est qu'une réflexion.»