La Compagnie algérienne d'assurance et de réassurance (CAAR) a sablé le champagne, hier à Alger, à l'occasion de ses cinquante ans d'activité. La «doyenne» des compagnies d'assurances affiche, à 50 ans ses meilleurs profits avec, comme éléments de performance, un chiffre d'affaires en constante évolution, un portefeuille équilibré et un réseau des plus denses. Le parrain de la cérémonie marquant les 50 ans de la CAAR, Brahim Djamel Kassali, PDG de l'entreprise, n'est pas peu fier des résultats dégagés par celle-ci. Cette compagnie d'assurances publique a réalisé un chiffre d'affaires de 14 milliards de dinars en 2012. Sa filiale spécialisée dans la conception et la commercialisation des produits d'assurances de personnes, Caarama, a fait un chiffre d'affaires de 2 milliards de dinars durant le même exercice. Le chiffre d'affaires consolidé de la CAAR s'élève ainsi à 16 milliards de dinars, à fin 2012, d'après Brahim Djamel Kassali. Certes, ces dernières années, la concurrence est venue de tous les horizons, mais la compagnie a su garder intactes ses parts de marché. Autres voyants qui clignotent en vert : les fonds propres de la compagnie ont fortement évolué pour atteindre 17,4 milliards de dinars en 2013, renforçant ainsi l'assise financière et la solvabilité de la CAAR. Cet essor financier de la compagnie de Brahim Djamel Kassali a été accompagné par un développement horizontal. La CAAR s'était investie depuis quelques années déjà à densifier son réseau commercial. Elle est forte aujourd'hui de ses 134 agences implantées à travers le territoire national. A ces agences s'ajouteront 53 points de vente au niveau du Crédit populaire algérien (CPA) dans le cadre d'un contrat de bancassurance. Faut-il rappeler dans la foulée que les produits de bancassurance ont été lancés en 2009, tandis que la filiale spécialisée dans les assurances de personnes a vu le jour en 2011, au lendemain d'une opération d'augmentation de capital.