Le lancement des opérations de réalisation du bâtiment des énergies renouvelables, celui des technologies futures ainsi que les centrales éolienne et photovoltaïque a été donné par Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, lors d'une visite, hier, au parc des Grands Vents. Le ministre était accompagné de Clini Corado, directeur adjoint au ministère du Tourisme italien, et de l'ambassadeur d'Italie en Algérie. Ainsi, l'Italie participe à hauteur de 60 millions d'euros à la réalisation du jardin thématique et des infrastructures accompagnatrices. « Toutefois, il y a une contrepartie équivalente ou supérieure à celle concédée par la partie italienne », indique M. Loutid, chargé du projet au ministère de l'Environnement. De trois niveaux, le bâtiment de 1000 m2 renfermera des halls d'exposition, des salles de spectacles ainsi que des ateliers. « Les jeunes auxquels est destinée cette structure s'accoutumeront aux nouvelles technologies. » 1400 m2 de panneaux solaires et trois éoliennes seront réalisés dans cet espace de 80 ha. Une entreprise italienne fournira l'ensemble des équipements entreposés actuellement au port d'Alger. L'entreprise Hydro-technique s'affaire, quant à elle, à réaliser deux retenues collinaires pour un futur lac de 200 000 m3. Les avantages du projet ne sont pas des moindres, atteste M. Loutid. Il mettra un terme, à l'en croire, à la « conurbation qui menace de toute part cet enclos ». Le mérite revient aux citoyens qui « l'ont choisi comme lieu de détente avant que les autorités ne s'en aperçoivent et décident d'en faire un parc du temps du gouvernorat du Grand Alger », nous signale-t-il. Le pont de 150 m, enjambant l'autoroute de l'ouest d'Alger, s'étendra jusqu'à la crête pour rejoindre, en fin de course, les abords du jardin italien la Renaissance. Les travaux s'achèveront dans un mois. Réalisé sur l'autre versant du parc, la Maison de l'environnement, plus grande que celle de Bab El Oued, sera ouverte dans une semaine. M. Rahmani, reviendra, lors d'une halte, sur l'apport du gouvernement italien et en particulier du ministre de l'Environnement sortant. Pour lui, ces réalisations « anticiperont l'épuisement des énergies fossiles ». Les représentants du gouvernement italien s'étaleront sur les rapports qui lient les deux pays et les perspectives de développement futur dans le domaine des énergies renouvelables. L'établissement de wilaya, l'Edeval en l'occurrence, réalisera l'ensemble des espaces verts. Il s'agit ainsi d'un parc thématique de 10 ha où seront plantés pas moins de 27 186 plants. 40 410 autres plantations seront réalisées pour la partie forestière de quelque 30ha. M.Yakoub, chargé du projet au niveau de l'EPIC, nous révélera qu'une convention s'étalant sur 3 ans a été ainsi signée avec le ministère de tutelle. Aussi, un premier contrat d'application de l'accord cadre, signé le 25 février dernier, s'en est suivi. Il prévoit la réalisation dans un premier temps de 750 palmiers, 18 600 plants et pas moins de 1122 arbres forestiers adultes. Il est également prévu la réalisation, au niveau de la clôture du parc Dounia, d'un alignement de palmiers de type washingtonia robusta importés d'Italie. Pour ce faire, quelque 1000 fouilles sont en cours de réalisation. Huit techniciens seront totalement pris en charge par la pépinière italienne Vivaï Michelini qui a fourni l'ensemble des arbustes. L'étude globale a été ébauchée par Andréa Vanini, professeur à l'université Latuscia. Des délégations de Genève et de Marseille ont exprimé, lors de leurs récentes visites, « le vœu pressant » de voir leur jardin présent dans ce parc. Aussi, des Zimbabwéens ont fait don d'animaux qui seront introduits dans un espace de 30 ha, réalisé derrière la Maison de l'environnement.