Un correspondant de presse instable, qui « butine » d'un journal arabophone à un autre, a osé dénoncer à travers un article l'Association des journalistes et correspondants de presse de Tipaza (AJCPT), à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse. En effet, l'événement a été célébré pour la 2e année consécutive par cette association qui vient d'être agréée depuis seulement une année. « Les associations et syndicats de journalistes s'effilochent, avait affirmé Mostefaoui Belkacem dans son intervention, en raison de plusieurs facteurs. » Hormis deux ou trois, les correspondants de presse de la wilaya de Tipaza, malheureusement, vivent dans la précarité et sont livrés à eux-mêmes. Les problèmes futiles avaient éclaté dès les premières semaines qui avaient suivi la création de l'association pour incompatibilité des niveaux intellectuels. Une partie des correspondants s'est auto-exclue de l'association pour faire échouer toutes les actions initiées par des membres actifs désintéressés, sans pour autant exposer les éventuels problèmes qui détériorent l'ambiance au sein du groupe. La présidente de l'AJCPT nous confie : « Certains membres voulaient utiliser cette association pour exercer des pressions, afin de régler leurs problèmes de logement et avoir des privilèges matériels. Pour leur répondre, cette année la célébration de cette journée s'articulait autour du thème : la déontologie », conclut-elle.