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Le rush sur la côte d'Or
Haute saison à Annaba
Publié dans El Watan le 04 - 08 - 2004

Jamais Annaba n'a connu un rush d'estivants et de touristes aussi important que celui enregistré cet été 2004. Plus de 3 millions d'entre eux y ont effectué un séjour, attirés par l'ambiance quotidienne de jour comme de nuit faite de sons, de couleurs et de lumières.
Depuis juin, cette dernière a frappé lourdement aux portes du Cours de la Révolution, du boulevard du 1er Novembre avec son prolongement jusqu'à la plage Rizzi Amor et du petit port de pêche de la Grenouillère jusqu'au cap de Garde avec le majestueux complexe hôtelier Shems et ses piscines en bordure de mer. L'on se rend en ces lieux pour une longue promenade amoureuse avec sa dulcinée ou en famille, pour y goûter des glaces de bonne qualité ou des pizzas, bourek annabi, pâtisseries ou se rafraîchir avec des boissons. Le cortège de voitures rutilantes ou brinquebalantes avec des immatriculations de toutes les régions du pays et de plusieurs pays d'Europe, ressemble beaucoup plus à un cortège d'espoirs, de réalités et d'incertitudes de tous ordres propres à cette ville millénaire.
Cap : la playa !
L'on a l'impression que tout le monde se rend au cap de Garde via la plage Rizzi Amor, Tôche, Aïn Achir, le Vivier comme pour se ressourcer dans la perspective d'une nouvelle année. Le Festival national de l'habit traditionnel et de la chanson populaire organisé par la commune apporte un plus à cette région avec sa corniche longue de 12 km. Avec son atypisme, sa détermination algérienne, africaine et méditerranéenne, Annaba est tout à la fois décriée et enviée dans sa réussite à marier la tradition à la modernité. Le changement annoncé pour les prochains jours à la tête de l'exécutif de wilaya avec la désignation de l'actuel wali de Sétif pour prendre les destinées d'une population de plus de 570 000 âmes est un autre départ pour le renouveau de cette région confrontée depuis plus de cinq années au marasme et au laisser-aller dans sa gestion. Cette arrivée massive des estivants et des touristes chaque jour plus nombreux pour partir à la conquête des plages, du Cours de la Révolution, des boulevards, des cités, des quartiers, des rues et des ruelles est significative de cette poussée de fièvre que l'on sent dans l'animation estivale.
Seraïdi, le haut perché
C'est en quelque sorte un ancrage qui, tout en nous contant l'histoire de Annaba, son habillement traditionnel, son passé, sa jeunesse et sa richesse culturelle, nous rappelle à ses origines, mais aussi à son avenir indissociable depuis toujours de celui de l'Algérie. Ainsi, à l'heure où les pieds-noirs natifs de Bône, Souk Ahras, Guelma, Tébessa revivent dès leur arrivée au port ou à l'aéroport Rabah Bitat, la beauté du paysage d'un département qu'ils ont quitté voilà plus de 42 ans, Seraïdi, le village haut perché sur l'Edough, ne trouve plus le sommeil. Seraïdi est en fait une carte maîtresse dans la perspective du développement touristique : une situation géographique et climatique privilégiée, un environnement préservé et une grande richesse culturelle et architecturale qu'embellit davantage l'hôtel El Moutazah de renommée internationale. L'on n'est pas encore à l'organisation de randonnées dans le massif de l'Edough mais ça ne saurait tarder avec ces milliers de visiteurs empruntant quotidiennement la route qui mène jusqu'au village et sa plage au sable fin et à l'eau de mer poissonneuse de couleur émeraude. S'il est une terre dans la wilaya de Annaba où la tradition faite de bon accueil et d'hospitalité est féconde, c'est bien à Seraïdi avec sa population. Celle-ci s'enorgueillit de porter l'empreinte de ses origines remontant à plusieurs siècles. Au cœur de l'immense forêt de Seraïdi, à l'ombre du soleil de juillet et d'août, l'on entend craquer l'écorce des chênes et le ressac des écumes au milieu d'un paysage d'oliviers et de figuiers. Des milliers de touristes et d'estivants passent de nuit comme de jour pour découvrir Seraïdi avec ses maisons aux couleurs pastel, ses rues en pente, sa fontaine millénaire, ses figues de Barbarie, ses belles fleurs et une aimable quiétude qui en fait un éden. Quelques kilomètres plus bas, toujours au cœur de l'Edough et collé à la grande bleu, il y a un village dont le seul nom fait rêver : Chetaïbi. Il s'agit d'un lieu tout aussi millénaire qualifié par les spécialistes du tourisme international comme étant la plus belle baie du monde. C'est une région de Annaba représentant un parcourt idéal pour les randonneurs, cyclistes, poètes, artistes, botanistes et plongeurs, c'est aussi le rendez-vous annuel des estivants des wilayas de l'intérieur du pays. Riche des vestiges de son passé, ce village est adossé aux flancs de l'Edough. Tous semblent construits selon un même moule, ses rues étroites qui montent vers les plages les Sables d'or, ses toits de tuiles roses et partout la vigne dominante. Chetaïbi doit son nom enchanteur au spectacle qu'offrent l'émergence de ses parois rocheuses dans le bleu du ciel, le découpage du calcaire si finement ciselé par l'érosion et usé par le vent et la pluie. Véritable belvédère, Chetaïbi surplombe de toute sa majesté de riantes collines à la végétation typiquement méditerranéenne composée de chênes verts, de pins d'Alep et de plantes aromatiques. Vivant depuis la nuit des temps, les Chetaïbiens de leur ancien nom Tekekcha ont conscience de l'atout incomparable de leur lieu touristique. Mais l'absence de tout hôtel et de restaurant digne du nom freine l'envie de beaucoup de candidats à la farniente de s'y rendre. Le cadre pittoresque de Chetaïbi est très prisé par de nombreux estivants et touristes y compris ceux en provenance de la rive nord de la Méditerranée.


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