Le président du Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM), l'Algérien Amar Addadi, a été réélu pour un quatrième mandat, mercredi, lors de l'assemblée générale élective qui s'est déroulée à l'hôtel Hilton de Mersin (Turquie). Mersin (Turquie). De notre envoyé spécial
Addadi, président du CIJM depuis 2003 en remplacement du Français Collard qui s'est retiré sous l'effet du «poids» des ans, a donc été plébiscité pour un autre mandat jusqu'en 2017. Après son élection, Addadi a affiché sa satisfaction et remercié tous les membres de l'assemblée qui lui ont renouvelé leur confiance. «Je suis très fier de cette élection qui prouve que les membres de l'assemblée sont satisfaits du travail accompli jusque-là. C'est une réussite pas uniquement pour ma personne mais de toute l'Algérie», a déclaré en substance Amar Addadi. Le président du CIJM a évoqué ensuite son programme pour le prochain mandat. «On va essayer de développer les Jeux méditerranéens lors des prochaines éditions et ne pas rester uniquement dans la formule traditionnelle. Aussi, nous comptons développer l'institution du CIJM et créer de nouvelles compétitions au niveau du bassin méditerranéen, tels que le beach-volley et tous les sports de plage», a-t-il développé. Dans cette optique, Amar Addadi nous informera qu'un protocole d'accord a été signé le jour même de son élection avec le maire de Pescara (Italie) pour l'organisation d'un tournoi méditerranéen des sports de plage en 2015. Amar compte faire la même chose pour les sports de combat. «Nous comptons organiser des tournois méditerranéens pour les sports de combat. L'idée existe, mais nous devons bien réfléchir sur sa formule pour permettre aux jeunes du bassin méditerranéen de nouer des relations fraternelles et développer davantage les sports de combat», a expliqué Amar Addadi qui veut donner une autre dimension à son institution, mais aussi aux Jeux méditerranéens, créés il y a plus de soixante ans déjà. Concernant les Jeux de Mersin qui ont débuté officiellement hier par une cérémonie d'ouverture, Amar Addadi affirme que la Turquie a fait des choses extraordinaires pour la réussite de ces JM, et ce, en un laps de temps (2 ans seulement après avoir retiré l'organisation à la Grèce, ndlr). «Douze infrastructures ont été réalisées en un temps record, dont un vélodrome que je pense le meilleur dans le bassin méditerranéen. La Turquie a prouvé qu'elle a les moyens pour l'organisation de manifestations sportives d'envergure, surtout qu'elle est candidate à l'organisation des Jeux olympiques de 2020», a révélé le président du CIJM. Enfin, Addadi a souhaité une bonne participation à la délégation algérienne aux JM-2013.