La session extraordinaire de l'APW, exigée depuis le 22 février dernier par un certain nombre d'élus, se tiendra aujourd'hui. Toutefois, cette « victoire » a un arrière-goût de défaite, de l'avis de certains élus qui n'hésitent pas à affirmer que la rencontre « a été déviée de son objectif initial ». D'après Chegnane Mimoune, élu RND, « la session extraordinaire de l'APW a été demandée pour étudier le fonctionnement de l'assemblée, or, nous avons été informés que les questions devant être traitées sont des questions qui étaient censés être étudiées lors de la dernière session ordinaire tenue le 12 avril dernier ». On nous informe, en effet, que les dossiers devant être débattus aujourd'hui sont ceux de La Casbah et des défalcations des terres agricoles. « Après la saisine du wali, un dossier doit être étudié dans le mois qui suit, s'il dépasse ce délai, il suit son cours normalement sans être traité. Les deux dossiers à traiter dépassent largement les délais », affirme un élu. Il convient de signaler, par ailleurs, que les élus ayant demandé la tenue de la session extraordinaire exigent, entre autres, la tenue de quatre sessions, par an au lieu de deux. Ils exigent également qu'un personnel administratif soit mis à la disposition de l'APW comme le prévoit le code de la wilaya dans ses articles 30 et 31.