Le couffin du Ramadhan pour 50 000 familles En prévision du mois sacré du Ramadhan, les 29 municipalités de la wilaya d'Oum El Bouaghi ont établi les listes des ménages nécessiteux. A l'heure actuelle leur nombre avoisine les 50 000. La direction de l'action sociale (DAS) a débloqué une enveloppe de 1,4 milliard de dinars pour l'achat de provisions au profit des familles démunies. Des «restos du cœur» seront également ouverts pour la frange la plus vulnérable de la société. Des actions similaires seront entreprises par la wilaya et les communes. En outre, les responsables de quartiers sont sollicités par les autorités publiques pour communiquer les noms des ménages vivant réellement dans la précarité, et ce pour dissuader les faux nécessiteux.
A quand l'inauguration du centre culturel à Meskiana? A Meskiana, les jeunes attendent impatiemment l'ouverture du nouveau centre culturel, surtout que le premier, une oeuvre de l'APC, a fait l'objet d'un squat par plusieurs familles. Le nouveau centre, une bâtisse imposante, est enfin prêt à accueillir festivités et spectacles. Mais pourquoi les autorités culturelles tardent-elles à le livrer aux jeunes, aux passionnés d'art et autres férus de spectacles? Lancés durant la décennie 2000, les travaux ont piétiné, voire traîné en longueur, au grand dam des gens de culture de la ville. Il a fallu accorder une rallonge supplémentaire pour voir enfin l'édifice achevé. Doté de plusieurs ateliers pour tous les arts (musique, calligraphie, peinture, chant, etc.), le centre en question dispose d'une salle polyvalente pour 600 spectateurs, chose que Meskiana attend et espère depuis les années 1970. Maintenant que l'édifice est entièrement achevé, il ne reste plus qu'à placer la siègerie, la climatisation et la sono pour le rendre fonctionnel. «Pour nous les jeunes, ce sera le lieu idéal pour les regroupements culturels et artistiques», nous confie un poète de la ville. D'autres amoureux des planches aimeraient bien monter des pièces de théâtre et les présenter au public. Pour cela, les gens de culture ne manquent pas dans la ville, pour peu qu'on leur laisse les coudées franches et qu'on leur en donne les moyens ; ils sont capables de faire des prodiges. Nombre d'entre eux sont fiers de compter parmi les natifs de Meskiana, à l'instar de feue Yamina Mechakra, feu Abdallah Cheriet, et bien d'autres encore qui ont marqué la vie culturelle de la ville grâce à leur immense talent de poète ou de peintre, tels les Djabelkhir Riadh, Tadrent Segni, etc.