Si l'on se fie aux informations en notre possession, le RC Arbaâ, qui vient tout juste d'accéder en Ligue 1, risque de ne pas reprendre le chemin des entraînements de sitôt et, par conséquent, la compétition tout court. Les informations recueillies auprès de la direction du club et des membres de l'APC concordent à dire que le club de la Mitidja est plongé dans une crise sans précédent, avec comme toile de fond une position ferme des autorités locales de «ne pas aller au delà des aides conférées par la loi». Après plusieurs reports et une dernière réunion infructueuse tenue au niveau de l'APC entre l'exécutif communal et trois membres de la SSPA/RCA, ces derniers, dans une lettre adressée au wali de Blida samedi dernier, avec copies aux autorités locales et à la DJS, ont décidé d'annoncer collectivement leur retrait de la gestion du club, emboîtant le pas au retrait du principal bailleur de fonds, le président d'honneur Adlène Djaâdi. Face au flou qui entoure le club, techniciens et joueurs, auteurs d'une saison remarquable, sont sollicités de partout mais ne savent plus où donner de la tête par fidélité, nous indiquent-ils. Le directeur de la SSPA/RCA, Mohamed Taani, au vu de la situation de crise, a pris la sage décision de surseoir à la libération annoncée de dix joueurs «afin de permettre aux éventuels repreneurs de la SSPA/RCA de démarrer la saison convenablement». Et d'ajouter : «Ils trouveront aussi 20 millions de dinars dans les caisses, ce qui représente la prime d'accession offerte par le wali.» Aujourd'hui, à deux mois de la reprise de la compétition, rien ne va plus dans la maison des Bleus. Une période difficile pour le RCA faite de démissions, d'incertitudes et de divergences avec les autorités locales. Une crise qui risque de compromettre la première saison en Ligue 1 du RCA, qui n'avait nullement besoin de ces turbulences.