Un foyer oranais sur deux n'est pas branché au gaz de ville. Le taux de branchement à cette source énergétique à Oran n'est que de 49 %. Un taux jugé « faible » par le wali d'Oran. Bien que ce taux soit au dessus de la moyenne nationale qui oscille entre 35 et 40 %, le chantier semble immense dans une métropole de plus d'un million et demi d'habitants. Un immense retard est ainsi à rattraper d'autant plus que certaines localités enregistrent des records très bas de branchement. C'est le cas de la localité de Benyabka où seuls 17 % des foyers sont desservis par ce combustible naturel. C'est dire que les besoins immédiats sont estimés à 37 022 foyers. Des besoins jugés « énormes », y compris de l'avis des responsables de l'Etat. Les chiffres exposés, hier, laissent entrevoir que ce taux de gazéification « est appelé à connaître une amélioration. » Au moment où un responsable de la direction locale de l'énergie et des mines avance le chiffre de 110 000 foyers branchés dans la wilaya d'Oran, ce dernier parle également « d'un programme triennal 2006/2009, de branchement qui devrait concerner 6 000 foyers des quartiers et lotissements sociaux. Un programme dont le coût avoisine les 446 millions de dinars et qui devrait démarrer avant la fin de l'année. » Si l'Etat et la Sonelgaz prennent en charge une large partie du coût du branchement, le consommateur, lui, devra participer-c'est déjà le cas-à hauteur de 10 000 dinars pour se voir bénéficier de ce branchement. A en croire la direction locale de l'énergie, « un autre programme 2007/2008 dont la réalisation est confiée à la Sonelgaz, est sur le point d'être finalisé. Il concernera cette fois ci, quelque 7 000 foyers à Boutlèlis et à Chteïbo. Les études seront lancées incessamment. Le projet devra coûter plus de 500 millions de dinars. »