Pour son 29e jour d'hospitalisation, Nelson Mandela est toujours dans un état critique. Des documents judiciaires, datant du 26 juin et divulgués hier, ont indiqué que Mandela se trouverait dans un «état végétatif permanent» et que sa famille envisage l'option de le débrancher. Sous respiration artificielle depuis une dizaine de jours, sa famille craignait son décès imminent : «L'anticipation d'un décès imminent est basée sur des motifs véritables et sérieux.» Pour l'heure, les médecins tentent de rassurer quant à la stabilité de son état. Cependant, certains experts s'inquiètent de son réel état de santé au regard du peu d'informations communiquées. Hier matin, la Présidence décrivait toujours un état «critique mais stable». Selon son épouse, Graça Machel, l'ancien président «ne souffre pas» tandis que la veille , la famille du héros national craignait «une mort prochaine» basée sur «des motifs véritables et sérieux». Depuis quelques jours, les médias se sont attaqués aux affaires de la famille Mandela, notamment de son petit-fils Mandla qui a déplacé les dépouilles de 3 enfants du héros à Mvezo, son village natal afin d'en faire un lieu de recueillement touristique. Quinze membres de la famille ont attaqué le petit-fils en justice, considéré comme le «chef de famille» du clan Mandela. Depuis hier, suite à une décision de justice, les corps des 3 enfants de Mandela ont été exhumés puis transférés dans le village de Qunu, qui répond ainsi à la volonté de Nelson Mandela d'être enterré dans son village natal près de ses enfants. Le désaccord sur le lieu d'inhumation des 3 enfants a divisé la famille et marginalisé davantage Mandla que la famille accuse de vouloir s'enrichir sur le dos de son grand-père et le culte qui lui est voué.