Depuis le début du mois de juin, plus de deux millions d'estivants ont visité la capitale de l'Ouest du pays. Ce rush de visiteurs a été enregistré au niveau des 33 plages autorisées à la baignade, selon un dernier bilan des services de la Protection civile. Oran s'apprête à connaître un afflux considérable d'estivants après la période du mois de Ramadhan. La Protection civile a enregistré, pour sa part, 2 228 interventions, lesquelles ont permis de porter secours à 641 personnes. Pour la première dizaine du mois de juillet, plus de 600 interventions ont été signalées au niveau des plages autorisées à la baignade. Les agents d'intervention rappellent, encore une fois, le respect des mesures de sécurité mises en place par les pouvoirs publics pour éviter les cas de noyade. Certains baigneurs négligent les mesures de prévention initiées par les autorités locales et préfèrent les plages interdites et isolées, ce qui est à l'origine de plusieurs accidents, estime-t-on. Dans ce registre et pour éviter l'irréparable, l'appel à la vigilance est toujours maintenu. La Protection civile interpelle tous les estivants à respecter les règles élémentaires de sécurité et surtout le périmètre autorisé à la mise en circulation des jet-skis. La bande des 100 mètres fixée par la réglementation pour sécuriser les baigneurs doit être prise en considération. Ces engins de la «mort» sont mis en circulation parfois à quelques mètres seulement du rivage, un espace souvent réservé aux enfants. Un véritable danger pour les baigneurs. L'incident survenu l'année dernière, et où quatre personnes ont été percutées par des jet-skis, semble avoir été mis de côté car certains exploitants qui continuent à ignorer la réglementation.