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Essor de l'oléiculture
Béjaïa
Publié dans El Watan le 09 - 05 - 2006

L'association des oléiculteurs de la wilaya de Béjaïa tente d'optimiser le développement insufflé à la profession en posant le préalable de la levée de contraintes techniques et commerciales.
C'est en résumé, ce à quoi a conclu le regroupement qui s'est tenu à Béjaïa et auquel ont pris part des producteurs, la Chambre de l'agriculture et les directions des services agricoles, de l'environnement et de la concurrence et des prix (DCP) de la wilaya de Béjaïa. D'emblée, le directeur des services agricoles (DSA) situera la taille de la branche pour mieux en saisir les ambitions. On apprendra l'évolution des superficies productives (400 à 500 ha réalisés chaque année) et la modernisation des unités de transformation (recul du nombre d'huileries traditionnelles : elles sont 172 sur les 434 existantes). L'indice le plus probant est l'extraction de quelque 10 millions de litres d'huile par an dans les huileries de la wilaya. Dans cette logique de décollage, la présence de l'Etat est reconnue manifeste ; le soutien Fndra octroyant à l'oléiculture 28,5% sur le total concédé à tout le développement de l'agriculture. Les agents bloquants sont plutôt à chercher dans les paramètres technico-économiques liés à l'écoulement des productions. Pour illustrer la problématique, nos fellahs se retrouvent avec 500 à 600 l de stock invendu sur les bras chaque année. Le taux d'acidité jugé élevé (0,75 à 1,40) et l'absence d'un cadre d'exportation rendent impossible le placement de notre huile sur le marché extérieur. Pour M. Issekounène, président de la Chambre de l'agriculture, il s'agit de vulgariser par la formation, les techniques de conduite de l'arbre, de l'irrigation et de la récolte pour minimiser l'acidité et ensuite d'instaurer un sévère contrôle dans le but de créer et de sauvegarder un label pour le produit de la région. Dans cet ordre d'idées, circule depuis quelques temps déjà l'idée de la mise en place d'un groupement d'intérêt sous l'impulsion de l'ITAF. Le DCP, M. Hammiche, abondera dans le même sens en préconisant une adaptation à l'accoutumance du consommateur étranger en se conformant au « codex alimentarus » auquel souscrivent les 66 pays membres de l'OMC. L'Algérie, étant membre de la commission fixant les normes, pourrait alors y imposer notre huile, comme à l'exemple de la datte Deglet Nour, produit spécifiquement algérien, produit de terroir avec une norme spécifique comme tout produit d'origine contrôlée.
Taxation contestée
On dénoncera au cours de la rencontre les coupages frauduleux pratiqués dans des pays voisins (notre huile utilisée, bien sûr, comme améliorant). Il sera aussi soulevé les problèmes de la non-indemnisation à ce jour des 1,4 million d'arbres cassés par la neige et de la difficulté de réalisation de cuvettes de récupération d'eau dans certains terrains. Enfin, on s'attardera sur les taxes jugées exagérées par les intervenants dont certains disent ne pas comprendre que la TVA soit estimée à 17%, alors que les producteurs d'huile sans goût ne s'acquittent que de 7%. Un dégrèvement est souhaité par les 11 000 oléiculteurs sociétaires de la Chambre de l'agriculture de Béjaïa. La demande, selon M. Issekounène, fera l'objet d'une rencontre prochaine avec le DSA et les contributions de la wilaya. L'autre taxation décriée est le taux de redevance fixé par la direction de l'Environnement. Celle-ci est, selon l'exemple donné par un oléiculteur, de même importance que la redevance d'une station de lavage. Il sera donc retenu de solliciter un allègement de ces taxes aux ministères concernés en misant sur l'argumentaire des difficiles conditions matérielles, climatiques et physiques qui prévalent dans l'exercice de la profession et le rôle prépondérant des producteurs à maintenir une main-d'œuvre, donc une population, en montagne. Un dilemme est aussi souligné ; celui de la classification dans la branche industrie des huileries, donc astreintes à l'inscription au registre de commerce, alors que le dossier de constitution d'un projet d'unité de transformation exige, pour pièce principale, la carte de fellah qui, dans l'esprit du décret 96/63, donne droit à la commercialisation. Avant cela, M. Issekounène aura fait état des difficultés de remboursement aux échéances fixées dans des crédits conclus avec la BADR, pour cause de mauvaise saison. En agriculture, les prévisions étant supposées théoriques. « Il ne faudrait pas, dit-il, que des fellahs et la BADR se rencontrent en justice ». Il estimera que la BADR, qualifiée au service du fellah, devrait étudier des possibilités de rééchelonnement aux lieu et place de payement de pénalités sur les intérêts.


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