3 morts et 20 blessés sur la RN5 Trois (03) morts, un homme et deux femmes âgés entre 47 et 56 ans, et vingt (20) blessés ont été déplorés dans l'effroyable accident de la route survenu avant-hier sur la RN5, plus précisément au 13ème KM (à Aïn Smara, juste après l'usine Profilor), à 15h 25, suite au renversement d'un bus de marque Foton. Le véhicule ramenait les voyageurs d'Alger vers Annaba. Ils venaient d'effectuer une omra, nous a fait savoir le chargé de communication auprès de la Protection civile, le lieutenant Nouredine Tafer. Les dépouilles mortelles des deux femmes, mortes sur place, ont été transportées à la morgue du CHU Dr Benbadis par les éléments de la Protection civile. Quant à la troisième victime, un homme, il décèdera dès son admission au même hôpital. Les causes de cette énième tragédie routière ne sont pas connues pour l'heure. Nous en saurons plus après l'enquête qui a été ouverte par les services compétents. Yousra Salem Le réseau électrique souterrain de Zouaghi atteint par des engins de Pizarotti Les habitants des divers quartiers de l'ensemble du plateau de Aïn El Bey et d'une tranche de la zone industrielle Palma ont vécu, avec une vive inquiétude -au regard des fortes températures enregistrées-, hier matin à 9h 40, une coupure de courant électrique intempestive. Celle-ci, nous informe-t-on à la société de distribution de l'électricité et gaz de l'Est (SDE), est due à une atteinte de tiers. La chargée de communication auprès de la direction de Ali Mendjeli (DDAM), nous livre les précisions suivantes : «Il s'agit d'une agression d'ouvrage sur le réseau souterrain de la SDE à proximité du cimetière de Zouaghi, par les engins de l'entreprise Pizarotti chargée de l'achèvement des travaux d'aménagement du tramway ; nos équipes mobilisées H24 dans le cadre de notre plan d'urgence 2013, ont heureusement pu réparer cette panne dans un temps relativement court au vu de l'importance des dégâts.» F. H. Incivisme tous azimuts Le mouvement associatif est absent dans la quasi-totalité des cités périphériques et autres grands ensembles urbains. Après le sursaut ponctuel enregistré au printemps, où des fleurs et autres arbustes d'agréments ont été plantés par les services de la commune, et un nettoyage opéré tous azimuts, l'on retrouve les vieux réflexes qui reprennent leur droit. Personne ne trouve à redire quand des ordures et autres bouteilles en plastique sont balancées par les fenêtres, derrière les immeubles, par des ménagères inconscientes du danger qu'elles font courir à leurs enfants, qui y jouent à longueur de journée et une grande partie de la nuit, et irrespectueuse de ses voisins. Pourtant, tout ce beau monde ne manque pas ses prières des « tarawih » en ce mois sacré, durant lequel, paradoxalement, tous les abus sont permis. Les hommes ne s'embarrassent pas non plus de prendre l'air au milieu des immondices. Nous entendons souvent parler d'associations de quartiers lors d'assemblées officielles, mais sur terrain, elles sont totalement démissionnaires. Les actions salutaires sont toujours conjoncturelles. La maintenance et la persévérance dans le temps sont loin d'être le fort de ces pseudo-associations. Un autre exemple édifiant : les plantes sont complètement desséchées, et les bulletins placardés sur les murs des cages d'escalier recommandant aux habitants de les arroser, ont été tout simplement déchirés. Les abribus sont vandalisés dans certains quartiers, les regards d'évacuation des eaux pluviales obstrués par les déchets ménagers, la chaussée récemment goudronnée se dégrade à vue d'œil sous l'effet de la chaleur et des fuites d'eau…la liste des méfaits est vraiment très longue. Nos élus sont-ils à l'écoute ? F. H.