L'éxécutif de l'APC de Réghaïa s'est réuni, mercredi dernier, afin de traiter de la meilleure façon la propagation des commerces informels qui prend de l'ampleur au niveau de cette localité comme partout ailleurs. A l'issue d'une réunion marathon qui a duré plus de 4 heures, plusieurs décisions ont été prises. L'exécutif communal a opté pour la sagesse, en libérant certains espaces pour regrouper ces commerçants. En plus du marché communal loué à un particulier après soumission, plusieurs espaces seront cédés à ces commerçants. « Nous allons regrouper tous les marchands ambulants sur des sites que nous aurons désignés auparavant. Des autorisations spéciales et temporaires seront délivrées par la municipalité aux demandeurs, qui seront dans l'obligation de se conformer à certaines règles, entre autres l'entretien des lieux », nous dira le P/APC, Ali Belgouraï. C'est aussi le cas des constructions illicites que les élus locaux ont décidé de démolir, se basant sur les directives de l'ex-wali d'Alger. Justement, dans une circulaire datée du 31 juillet sous le n° 293, l'ex-wali d'Alger a instruit les 57 P/APC d'Alger de mettre un terme à la dilapidation du foncier. Il est à signaler que, selon des sources proches de la municipalité de Réghaïa, 52 ha de terrain ont été illégalement attribués à la fin du mandat de l'ex-assemblée élue. « La dilapidation se poursuit par l'utilisation de décisions d'attribution antidatées. Toutefois, nous veillons à déjouer cette stratégie. C'est fini la politique de l'autruche », nous dira aussi notre interlocuteur.