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Festival européen en Algérie
Foofango souffle sur Oran
Publié dans El Watan le 11 - 05 - 2006

L'auditorium de l'USTO a vibré mardi soir aux rythmes de l'afrojazz, une prouesse du groupe Foofango, invité par la délégation de la Wallonie-Bruxelles en ouverture à Oran (simultanément avec Alger) du Festival culturel européen en Algérie.
Le public peut reconnaître Pierre Vaiana au saxo soprano qui s'est déjà produit à Oran l'an dernier au TRO avec le trio l'Ame des poètes, une formation belge venue avec beaucoup de talent et d'humour qui ambitionnait alors de « jazzer tout le répertoire de la chanson française ». Avec Foofango, c'est, par contre, toute la richesse rythmique de l'Afrique que cette formation veut explorer pour la réinterpréter sur fond de chants et mélodies traditionnels. C'est le cas du titre Yaragnou interprété en ouverture. Selon Désiré Some, le jeune guitariste du groupe, un Burkinabé installé en Belgique, cette chanson a pour thème l'ensemble des conseils que le père donne à sa descendance pour la transmission des valeurs. Peu importe, la musique africaine ne jouissant pas de large diffusion en Algérie, le public la découvre dans cette version sophistiquée grâce au talent des éléments du groupe formé en 1998. Le deuxième album sorti en 2002 est intitulé Sarfalao, le titre sur lequel le groupe a enchaîné. Il est dédié à un quartier de Ouagadougou traversé par des influences culturelles multiples. Le bassiste camerounais Alain Nyam est autodidacte, mais sa maîtrise de l'instrument et son jeu inspiré par Marcus Miller ou, surtout, dit-il, Jaco Pastorius font de lui un des compositeurs du groupe. Il a cumulé assez d'expérience pour s'intéresser à des thématiques spirituelles comme Djeben. « Je suis croyant et dans cette chanson je parle de l‘avènement imminent de la fin des temps et pour cela chacun doit se remettre en question et se préparer à partir sans haine dans le cœur », explique Alian. Pierre, son ami, a été le déclencheur de la formation du groupe dont le premier album sorti en 1999 porte le nom. Il a séjourné au Burkina Faso depuis 1995 où il donne des cours de musique. « J'ai appris d'eux plus que je n'ai donné », dit-il, parlant des autres éléments du groupe et c'était pour insister sur la dimension de l'échange qui caractérise le travail de Foofango. On lui doit quand même le titre Blues poussière, particulièrement mélodique comme pour calmer les esprits invoqués par le djembé de Zoumana Dembélé (Burkinabé lui aussi). Il est la dimension africaine par excellence, celle revendiquée par Pierre Vaiana et par laquelle il veut « renourrir le jazz pour le ramener à ses origines ». Zoumana qui a eu droit à un solo est griot. « Dans la tradition de l'Afrique de l'Ouest, le griot a la charge de raconter en chansons ce qui s'est passé », explique-t-il en insistant sur la transmission de génération en génération de ce savoir musical.

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