Le ministre des Affaires religieuses et du Wakf, Bouabdallah Ghlamallah, a souligné qu'il refusait d'interférer dans les affaires de la mosquée et d'influencer les dourouss et prêches des imams. Dans une interview, hier, au journal El Khabar, M. Ghlamallah a précisé que le ministère «n'exerce pas de contrôle sur les mosquées». Concernant le contrôle des fatwas présentées sur les chaînes satellitaires privées, M. Ghlamallah a indiqué : «Si moi je n'exerce pas de contrôle sur les mosquées, alors comment pourrai-je le faire sur les chaînes satellitaires ?». Il a appelé les enseignants du fiqh qui collaborent avec les chaînes publiques à «ne pas diffuser des idées prônant la division dans la société et qui portent atteinte à l'unité nationale et à la religion». «Il y a en Algérie des oulémas fidèles à leur pays et à leur religion pouvant servir de références fiables pour corriger les erreurs colportées sur les chaînes satellitaires et les journaux», a-t-il ajouté. Le ministre des Affaires religieuses a fait savoir que l'Algérie disposait de compétences scientifiques permettant de faire face aux chaînes satellitaires arabes et de répondre aux interrogations du citoyen.