Le ministre des Affaires religieuses et du Waqf, M. Bouabdallah Ghlamallah, a souligné qu'il refusait d'interférer dans les affaires de la mosquée et d'influencer les dourous et prêches des imams.Dans une interview lundi au journal El Khabar, M. Ghlamallah a précisé que le ministère "n'exerce pas de contrôle sur les mosquées".Concernant le contrôle des fetwas présentées sur les chaînes satellitaires privées, M. Ghlamallah a indiqué : "Si moi je n'exerce pas de contrôle sur les mosquées, alors comment pourrai je le faire sur les chaînes satellitaires". Il a appelé les enseignants du fiqh qui collaborent avec les chaînes publiques à "ne pas diffuser des idées prônant la division dans la société et qui portent atteinte à l'unité nationale et à la religion"."Il y a en Algérie des oulémas fidèles à leur pays et à leur religion pouvant servir de références fiables pour corriger les erreurs colportées sur les chaînes satellitaires et les journaux", a-t-il ajouté.Le ministre des Affaires religieuses a fait savoir que l'Algérie disposait de compétences scientifiques permettant de faire face aux chaînes satellitaires arabes et de répondre aux interrogations du citoyen.