La prime de contagion a été octroyée aux quatre syndicats de la santé après instruction du Premier ministère et prendra effet à partir de ce mois d'août avec effet rétroactif à partir de 2012, selon l'APS, hier, qui cite des représentants des syndicats. L'indemnité de contamination concerne le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), le Syndicat national des psychologues (Snapsy) et le Syndicat national des professeurs et enseignants en paramédical (SNPEP). Outre la prime de contagion, le SNPEP a également bénéficié de la prime de soutien pédagogique, au même titre que les professeurs de l'éducation nationale. Le porte-parole du SNPEP, El Hachimi Mechri, a indiqué, selon les mêmes sources, que les négociations avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière connaissaient «une réelle avancée» et que les revendications des syndicats commençaient à être prises en charge. Par ailleurs, M. Mechri a fait savoir que la révision du statut des enseignants en paramédical n'a pas encore été concrétisée et que le SNPEP était en attente d'autres rencontres avec la tutelle pour l'examen de cette question. De son côté, le président du SNPSP, le docteur Lyes Merabet, a relevé que plusieurs de ses revendications n'ont pas encore été satisfaites, à savoir la révision des statuts des professionnels de la santé, l'avancement des carrières professionnelles, l'étude des équivalences entre les différents diplômes des praticiens et la révision des plans salariales. S'agissant de l'application de la prime de contagion prévue pour ce mois d'août, le docteur Merabet s'est montré «perplexe», estimant que l'intervalle de temps entre la publication de l'instruction et sa mise en application était «trop court». «Les administrateurs de la santé n'auront pas suffisamment de temps pour étudier les dossiers au cas par cas et la date d'application de l'instruction sera probablement décalée au mois de septembre», a-t-il estimé. Contacté mardi par l'APS, le chargé de communication du ministère de la Santé, Salim Belkessam, a fait savoir que la tutelle était disposée à poursuivre le dialogue avec les syndicats de la santé et a étudié les différents points de leur plateforme de revendications.