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à la Casbah comme hier
Soirée à l'ancienne à Dar Khedaoudj El Amia à Alger
Publié dans El Watan le 05 - 08 - 2013

Le Musée national des arts et des traditions populaires, situé à Dar Khedjaoudj El Amia à la rue Mohamed Akli Malek dans la basse Casbah
à Alger, était particulièrement animé mercredi soir.
L'association Rampe Louni Arezki en collaboration avec le Musée a organisé une qaâda à l'ancienne, avec au menu, chaâbi, bouqalate, poésie populaire, gâteaux au miel, thé et beaucoup de belles rencontres. «Ne laissez pas La Casbah mourir», a crié une dame en haïk lors de la déclamation d'un poème. «J'habite au cœur de La Casbah depuis cinquante cinq ans. J' y ai vécu toutes les mutations et transformations depuis. Aujourd'hui, je peux dire qu'il existe une volonté réelle de sauver ce qui reste de La Casbah. Une action est menée. Elle est progressive», a estimé Lounas Aït Aoudia, président de l'association Rampe Louni Arezki. Djamel Soufi a récité le Coran selon l'ancienne pratique algéroise. Il a regretté qu'aujourd'hui, le tajwid coranique se fasse d'après des modes de récitation venus d'ailleurs. Yacine Ouabed, Rabah Haouchine et Rachid Rezagui ont déclamé des poésies chargées de critique sociale, alors que Lhadi Rahmouni a interprété des chansons chaâbi.
Lhadi Rahmouni reste fidèle à l'école ankaouie. Kaddour M'Hamsadji a rappelé l'héritage culturel des bouqalate menacé d'oubli. «Le but de cette initiative est la réappropriation de la mémoire collective, des repères et des valeurs culturels et civilisationnels du peuple algérien, particulièrement de La Casbah d'Alger. Cette soirée est organisée selon le rite citadin algérois pour que notre jeunesse s'arrime aux valeurs qui étaient les nôtres de manière à ce qu'elle aime sa culture», nous a déclaré Lounas Aït Aoudia. Il a rappelé que l'association a organisé, début juin 2013, une manifestation pour revivre l'héritage de cheikh Abdelhalim Bensmaïa. «Cheikh Bensmaïa avait été le contemporain de Mohamed Bencheneb. Bensmaïa était l'homme au cheval blanc à La Casbah, une légende. Il est tombé dans l'oubli le plus total. Nous avons été sur ses traces et ressuscité son parcours», a-t-il noté.
Aïcha Lamamra, directrice du Musée national des arts et des traditions populaires, a relevé que le Ramadhan a été marqué par plusieurs activités de ce genre. «Des actions légères, pas de conférences. Les gens sont plus à l'aise pour venir passer des soirées. Aussi, avons-nous accepté la proposition de M. Aït Aoudia d'organiser une manifestation ensemble. Nous avons rassemblé des personnes qui ont un lien, d'une manière ou d'une autre, avec le Musée, comme Ali Haroun ou Djillali Sari. Il y a aussi des personnes qui sont nées à La Casbah qui viennent peut être par nostalgie, même si je n'aime pas ce mot», a-t-elle soutenu.
Elle a rappelé que tout le monde aime visiter ce musée, un monument du XVIe siècle rénové par Hassan Pacha au XVIIIe siècle. «C'est une maison qui, malheureusement, a été transformée à l'époque de la colonisation française. En 1961, la maison, devenue musée, contenait beaucoup d'objets du patrimoine culturel artisanal. Des objets fabriqués pour être utilisés. Nous avons dans notre collection des objets du XVIIe siècle des broderies d'Alger et d'Annaba. Nous avons le contenant, un monument historique, et le contenu, des objets d'une rare beauté», a appuyé Aïcha Lamamra.


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