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Deuxième tour des élections au Mali : Ibrahim Boubacar Keita nouveau Président
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Publié dans El Watan le 14 - 08 - 2013

L'ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keita est devenu le nouveau président du Mali.
Son adversaire Soumaïla Cissé a reconnu, lundi soir, sa défaite au second tour de la présidentielle de dimanche. Alors que les résultats officiels du scrutin sont attendus d'ici vendredi. Les estimations portant sur deux tiers des bulletins dépouillés donnent une large avance à Ibrahim Boubacar Keita. Le nouveau Président n'aura pas la tâche facile. Outre les problèmes économiques, il doit régler au plus vite possible la question touareg, un lourd héritage que tous les présidents qui se sont succédé depuis l'indépendance non pas su gérer. Pis, ils ont usé de la violence pour neutraliser les Touareg. Ces derniers revendiquent, depuis plus de cinquante ans, un Etat indépendant au Nord. A ceci s'ajoutent les groupes islamistes armés qui compliquent une situation déjà instable.
Certes, l'opération Serval déclenchée par la France, le 11 janvier dernier, contre ces groupes a permis de stopper leur progression vers le Sud et de les évincer du Nord. Mais ce qui en reste constitue encore un danger auquel il faut faire face.Suit la lutte contre le trafic de drogue. Un fléau qui enrichit des bandes armées, les militaires et les politiciens. En novembre 2009, un Boeing 727 en provenance du Venezuela transportant entre cinq et neuf tonnes de cocaïne avait atterri dans une localité de Gao. Après le déchargement de la cargaison, l'avion a raté son décollage et fini par être incendié. Se pose la question de savoir comment des appareils de ce genre ou autres atterrissent dans une région administrée.
Des spécialistes voient que toucher à la question des trafics de drogue pourrait être lié au cœur du pouvoir central. Outre l'enrichissement personnel, l'argent tiré de ce genre de transactions sert pour le régime à financer les groupes opposés aux rebelles touareg. Un autre volet, non de moindre importance, doit être traité. Il s'agit du rôle des militaires sur la scène politique. Comme de nombreux pays du continent africain, l'histoire post-indépendance du Mali est marquée par des coups d'Etat jusqu'à en faire une tradition. Ainsi, le 19 novembre 1968, un coup d'Etat militaire dirigé par quatorze officiers, dont le lieutenant Moussa Traoré, renverse Modibo Keïta, au pouvoir depuis l'indépendance en 1960, et met en place un Comité militaire de libération nationale (CMLN).
Traoré cumule les fonctions de président du CMLN, de chef d'Etat et du gouvernement. Durant son règne, Moussa Traoré a réduit toutes les libertés. En 1978, il fait arrêter son ministre de la Défense, Kissima Doukara, qu'il accuse de planifier un coup d'Etat pour le renverser. Promu général en 1983, Moussa Traoré est renversé, le 26 mars 1991, lors d'un coup d'Etat militaire. Le Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP), présidé par Amadou Toumani Touré (ATT), est chargé de diriger le pays. Après une conférence nationale qui adopte un projet de Constitution instaurant le multipartisme et un système présidentiel, ATT remet le pouvoir à un régime civil.
En 1992, Alpha Oumar Konaré est élu président à l'issue des premières élections démocratiques de l'histoire du Mali. Moussa Traoré est condamné à mort en 1993. Il est gracié en 2002. Le 12 mai 2002, ATT retrouve le pouvoir en remportant le second tour de l'élection présidentielle. Alpha Oumar Konaré est réélu en 1997. Il ne s'est pas représenté, respectant en cela les termes de la Constitution limitant à deux le nombre de mandats à la magistrature suprême. Attitude saluée par la communauté internationale qui voit en l'expérience de la démocratie malienne un exemple à suivre pour les pays habitués aux pronunciamientos.
Le 22 mars 2012, des militaires annoncent avoir renversé le régime du président ATT. Ils l'accusent d'incompétence dans la lutte contre la rébellion touareg et les groupes islamistes.La mission du nouveau président est lourde d'autant qu'il doit composer avec les grandes puissances en quête de zones d'influence sur le continent. Un continent suscitant des convoitises de par ses richesses qui ne profitent pas à ses enfants condamnés souvent aux tragédies et guerres fratricides.


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