Deux promoteurs qui ont promis d'aménager un parc de loisirs n'ont pas respecté leur engagement. Ils risquent des poursuites judiciaires. Le projet de la mise en place d'un manège dans le parc de loisir et d'attraction de Khessibia, à Mascara, fait couler beaucoup d'encre et les retombées ne vont pas tarder à éclater. Au train où vont les choses, ledit manège est loin de voir le jour. Interrogé par nos soins, ce mardi 20 août, sur le retard constaté dans la pose des jeux de manège, le wali de Mascara, M. Ouled Salah Zitouni, répondra : «Les promoteurs qui se sont engagés à créer un manège au niveau des bois de Khessibia n'ont pas honoré leur engagement conformément aux dispositions du cahier des charges.» Devant cet état de fait, le chef de l'exécutif de la wilaya n'hésitera pas à nous révéler que «le contrat avec les promoteurs sera purement et simplement rompu et des poursuites judiciaires seront parallèlement engagées.» Rappelons que l'un des promoteurs, Guessoume Tahar en l'occurrence, avait annoncé, lors de la célébration de la journée internationale de l'enfance qui coïncide avec le 1er juin de chaque année, que «le manège sera opérationnel au début du mois de juillet 2013.» En ajoutant qu'un «montant de 7 millions d'euros a été dégagé pour le financement des équipements du manège et autres projets de loisir au niveau des bois de Khessibia.» Depuis, près de trois mois se sont écoulés sans que le fameux manège soit opérationnel. Des pères de familles avec lesquels nous avons discuté n'ont pas hésité d'afficher leur déception quant au retard pris dans l'exécution du projet. «Les vacances scolaires touchent à leur fin. Malheureusement, nos enfants n'ont pas pu profiter d'un manège digne de ce nom», nous dit-on. Afin de concrétiser les projets de création d'un manège, d'un parc zoologique et d'un aquaparc au niveau de la forêt récréative de Khessibia à Mascara, le premier responsable de la wilaya a tenu à lancer un appel aux investisseurs «sérieux». Contacté par nos soins par téléphone, ce jeudi 22 août, Guessoume Tahar nous dira que le projet est à l'arrêt en raison d'un litige interne qui subsiste. La même déclaration nous a été faite par Benhaoua Habib, frère du second promoteur. Parallèlement, nous apprenons que les services de sécurité, de leur côté, ont ouvert une enquête à ce sujet.