Plusieurs groupes d'investisseurs arabes, à l'instar des Emiratis, Saoudiens et Qataris, sont intéressés pour investir dans le parc. Ces derniers sont spécialisés, notamment, dans le créneau touristique. Plusieurs groupes d'investisseurs arabes, à l'instar des Emiratis, Saoudiens et Qataris, sont intéressés pour investir dans le parc. Ces derniers sont spécialisés, notamment, dans le créneau touristique. «Ils sont intéressés par la réalisation d'hôtels de luxe «cinq étoiles», de grands centres commerciaux et d'espaces de plaisance et de détente», révèle Mme Djellat, chargée de l'information et de la communication au niveau de la direction générale du parc. L'on a appris, auprès d'une autre source proche de la direction du parc, que «les groupes d'investisseurs arabes ayant effectué des visites de supervision au niveau du site proposent deux options, soit un investissement entrant dans le cadre du partenariat, soit le rachat pur et simple du parc». Dans ce cas comme dans l'autre, certains travailleurs de cet établissement affirment que le parc zoologique et des loisirs d'Alger risque de perdre son caractère populaire. Les investissements proposés par les groupes arabes sont en effet destinés à une clientèle triée sur le volet. Les services proposés par les infrastructures de luxe sont hors de prix. Ainsi, les 2 millions de visiteurs annuels du parc risquent de ne pouvoir avoir accés à des loisirs destinés aux riches. Pour l'heure, notre source souligne qu'aucune réponse n'a encore été donnée aux investisseurs. La raison tient du fait que l'on déplore l'absence d'un cahier des charges déterminant les modalités et les informations quant à la manière et au caractère des investissements qui pourraient avoir lieu. Par contre, de l'avis de l'attaché de presse du ministère de l'Agriculture, «les investissements dans le parc zoologique et des loisirs d'Alger relèvent des prérogatives de la direction générale du parc et ainsi que celle des forêts». Auprès de ces dérnières l'on apprend qu' «un projet de prise en charge de la forêt auquel une enveloppe budgétaire de 25 milliards de centimes a été dégagée par la direction générale des forêts». Selon Mme Djellat, cette enveloppe budgétaire permettra «de réaliser, entre autres, la clôture du parc qui s'étend sur 16 kilomètres, le bitumage des routes, l'ouverture de nouvelles pistes, notamment à l'intérieur de la forêt, l'installation de l' éclairage public et l'embellissement des lieux». Hormis cet «investissement» public, l'on n'entrevoit aucune perspective digne de ce nom. En attendant ce «petit lifting», le constat est amer: tous les signes indiquent que la forêt du parc, limitrophe de la direction générale des forêts, est complètement délaissée et livrée à toutes formes d'atteintes. Une clôture complètement détériorée et délabrée, des troupeaux de bétail écument les lieux, le reboisement fait défaut, l'entretien et la sécurité laissent à désirer. Au sujet des investissements portant sur le renouvellement du parc animalier et d'attraction, «il n'y a aucune perspective dans ce sens, a indiqué Mme Djellate. S'agissant du fameux projet, initié par l'ex-directeur général, M. Djaou, concernant le réaménagement du parc et la création de nouvelles structures d'attraction et de loisir, à savoir un aquaparc, un géo-zoo avec des otaries, une grande piscine, l'ouverture de pas moins de 12 manèges et le renouvellement du cheptel, a été remis aux calendes grecques et ce depuis que l'ex DG, M. Djaou, a été relevé de ses fonctions. Ce dernier et quatre de ses cadres ont été placés sous sous mandat de dépôt au mois de novembre dernier, suite à l'affaire dite «du Tuf». L'on signale, également, auprès de la direction générale, des vols d'animaux, comme celui d'un lionceau, d'un cerf et d'oiseaux exotiques. Le Parc animalier tend à disparaître L'état de dégradation du parc animalier a atteint, selon Mme Salhadji, fraîchement installée à la tête de la direction de zoologie et de botanique, des proportions alarmantes. «La tutelle est appelée à prendre des mesures urgentes et adéquates à l'égard du site qui risque de disparaître et perdre toute vie animale», avertit-elle. A cet effet, elle nous a fait savoir que «les enclos animaliers du parc zoologique qui regroupaient, en 1982, un cheptel de 120 espèces animales, se trouvent, malheureusement, à l'heure actuelle, avec un nombre réduit à 79 espèces». Notre interlocutrice révèle que « tous les animaux attractifs qui attiraient les visiteurs et représentaient le symbole du site sont morts, sans qu'ils soient remplacés». Citant à ce titre la girafe, les zèbres Chapman, le rhinocéros, hippopotame, le lama guanaco, le léopard, le guépard et le bison. Ces derniers sont morts, suite à divers facteurs, à savoir la pollution, le stress, les conditions environnementales défavorables dans les enclos, la négligence et le vieillissement. D'autre part, il y a lieu de souligner, dit-elle, en outre, «la mort de plusieurs animaux dans des conditions peu claires, à l'instar des zèbres chapman et des dromadaires, et ce, lors de leur transfert au parc de Jijel». A cela s'ajoutent, aussi, les atteintes provoquées par l'impact de l'extraction du tuf à l'intérieur du parc qui n'ont pas manqué de produire des répercussions néfastes et sinistres sur le site. A cet effet, l'on apprend auprès de la direction de la clinique vétérinaire, en charge du suivi et du traitement des animaux que «plusieurs animaux ont trouvé la mort, du fait des maladies générées par les effets nefastes, dus à l'extraction du tuf». Les stations d'attraction laissées à l'abandon Depuis 1982, date de son ouverture, le parc d'attraction et de loisir d'Alger continue de fonctionner avec les mêmes moyens et ce, jusqu'à nos jours. «Nous travaillons toujours avec le même matériel. Nous avons 19 manèges qui, d'ailleurs, ne répondent pas aux normes sécuritaires requises, et ce, du fait de l'état de vieillissement de ces dernières», révèle le chef du département de l'exploitation. Et d'ajouter : «Le parc d'attraction et des loisirs d'Alger se trouve, faut-il le souligner, dans un état comateux, voire sous sérum». Les quelques visiteurs rencontrés sur les lieux ne semblent plus intéressés par les différents jeux de divertissement qu' offrent les différentes manèges. Ils n'attirent plus personne, parait-il. Au sujet des perspectives, il est à signaler que selon la chargée de la communication, Mme. Djellat «ll n'y a absolument aucune perspective portant sur le renouvellement des moyens et des outils attractifs du parc, étant donné que ceci requiert des investissements lourds auxquels le budget du site ne peut répondre». A ce propos, il est à noter que le parc est un établissement public à caractère industriel et commercial doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière, placé sous la tutelle du ministère de l'Agriculture. Par conséquent, le parc fonctionne avec ses propres recettes évaluées à 28 milliards de centimes et doté, par le ministère de l'agriculture, d'une subvention de 5 milliards de centimes. Le parc victime des précédentes gestions Tous les ouvriers du parc s'accordent à dire que le site zoologique et des loisirs d'Alger est victime des précédentes gestions qui se sont succédées et du fait de l'indifférence totale affichée par la tutelle quant à l'intérêt et à l'avenir de ce dernier, et ce, depuis son ouverture, affirment-ils. Sinon comment peut-on expliquer l'état d'abandon du site ? S'interroge M. Chabani, l'un des cadres syndicalistes rencontré sur les lieux. Et d'ajouter: «tous les projets proposés ou initiés par les différents départements, pour la promotion et le développement de toutes les activités en matière de zoologie, de botanique et loisirs du parc, se sont avérés des coups d'épée dans l'eau, et ceci du fait d'abord du non suivi et des changements successif et de l'instabilité des cadres à la tête de la direction, puis du désintéressement manifesté par la tutelle, quant à la promotion du parc». A cet effet, l'on apprend auprès de certains cadres, que «plusieurs démarches pour redonner au parc la place qui lui sied ont été entamées, avec des investisseurs nationaux ou internationaux, dans le cadre du renouvellement du materiel et des équipements du parc, mais sans resultats par la faute de dysfonctionnements administratifs et du laisser-aller dont fait preuve la tutelle». Par ailleurs, selon les directeurs des différentes unités du parc, «il n'y a aucune volonté effective de la part des responsables hiérarchiques à encourager, entre autres, les initiatives ayant pour but l'organisation, la promotion et le développement de toutes les activités en matière de zoologie, de botanique et de loisirs afin d'assurer au public un ensemble d'attractions et services en matière de loisirs et de détente», assurent-ils. «Ils sont intéressés par la réalisation d'hôtels de luxe «cinq étoiles», de grands centres commerciaux et d'espaces de plaisance et de détente», révèle Mme Djellat, chargée de l'information et de la communication au niveau de la direction générale du parc. L'on a appris, auprès d'une autre source proche de la direction du parc, que «les groupes d'investisseurs arabes ayant effectué des visites de supervision au niveau du site proposent deux options, soit un investissement entrant dans le cadre du partenariat, soit le rachat pur et simple du parc». Dans ce cas comme dans l'autre, certains travailleurs de cet établissement affirment que le parc zoologique et des loisirs d'Alger risque de perdre son caractère populaire. Les investissements proposés par les groupes arabes sont en effet destinés à une clientèle triée sur le volet. Les services proposés par les infrastructures de luxe sont hors de prix. Ainsi, les 2 millions de visiteurs annuels du parc risquent de ne pouvoir avoir accés à des loisirs destinés aux riches. Pour l'heure, notre source souligne qu'aucune réponse n'a encore été donnée aux investisseurs. La raison tient du fait que l'on déplore l'absence d'un cahier des charges déterminant les modalités et les informations quant à la manière et au caractère des investissements qui pourraient avoir lieu. Par contre, de l'avis de l'attaché de presse du ministère de l'Agriculture, «les investissements dans le parc zoologique et des loisirs d'Alger relèvent des prérogatives de la direction générale du parc et ainsi que celle des forêts». Auprès de ces dérnières l'on apprend qu' «un projet de prise en charge de la forêt auquel une enveloppe budgétaire de 25 milliards de centimes a été dégagée par la direction générale des forêts». Selon Mme Djellat, cette enveloppe budgétaire permettra «de réaliser, entre autres, la clôture du parc qui s'étend sur 16 kilomètres, le bitumage des routes, l'ouverture de nouvelles pistes, notamment à l'intérieur de la forêt, l'installation de l' éclairage public et l'embellissement des lieux». Hormis cet «investissement» public, l'on n'entrevoit aucune perspective digne de ce nom. En attendant ce «petit lifting», le constat est amer: tous les signes indiquent que la forêt du parc, limitrophe de la direction générale des forêts, est complètement délaissée et livrée à toutes formes d'atteintes. Une clôture complètement détériorée et délabrée, des troupeaux de bétail écument les lieux, le reboisement fait défaut, l'entretien et la sécurité laissent à désirer. Au sujet des investissements portant sur le renouvellement du parc animalier et d'attraction, «il n'y a aucune perspective dans ce sens, a indiqué Mme Djellate. S'agissant du fameux projet, initié par l'ex-directeur général, M. Djaou, concernant le réaménagement du parc et la création de nouvelles structures d'attraction et de loisir, à savoir un aquaparc, un géo-zoo avec des otaries, une grande piscine, l'ouverture de pas moins de 12 manèges et le renouvellement du cheptel, a été remis aux calendes grecques et ce depuis que l'ex DG, M. Djaou, a été relevé de ses fonctions. Ce dernier et quatre de ses cadres ont été placés sous sous mandat de dépôt au mois de novembre dernier, suite à l'affaire dite «du Tuf». L'on signale, également, auprès de la direction générale, des vols d'animaux, comme celui d'un lionceau, d'un cerf et d'oiseaux exotiques. Le Parc animalier tend à disparaître L'état de dégradation du parc animalier a atteint, selon Mme Salhadji, fraîchement installée à la tête de la direction de zoologie et de botanique, des proportions alarmantes. «La tutelle est appelée à prendre des mesures urgentes et adéquates à l'égard du site qui risque de disparaître et perdre toute vie animale», avertit-elle. A cet effet, elle nous a fait savoir que «les enclos animaliers du parc zoologique qui regroupaient, en 1982, un cheptel de 120 espèces animales, se trouvent, malheureusement, à l'heure actuelle, avec un nombre réduit à 79 espèces». Notre interlocutrice révèle que « tous les animaux attractifs qui attiraient les visiteurs et représentaient le symbole du site sont morts, sans qu'ils soient remplacés». Citant à ce titre la girafe, les zèbres Chapman, le rhinocéros, hippopotame, le lama guanaco, le léopard, le guépard et le bison. Ces derniers sont morts, suite à divers facteurs, à savoir la pollution, le stress, les conditions environnementales défavorables dans les enclos, la négligence et le vieillissement. D'autre part, il y a lieu de souligner, dit-elle, en outre, «la mort de plusieurs animaux dans des conditions peu claires, à l'instar des zèbres chapman et des dromadaires, et ce, lors de leur transfert au parc de Jijel». A cela s'ajoutent, aussi, les atteintes provoquées par l'impact de l'extraction du tuf à l'intérieur du parc qui n'ont pas manqué de produire des répercussions néfastes et sinistres sur le site. A cet effet, l'on apprend auprès de la direction de la clinique vétérinaire, en charge du suivi et du traitement des animaux que «plusieurs animaux ont trouvé la mort, du fait des maladies générées par les effets nefastes, dus à l'extraction du tuf». Les stations d'attraction laissées à l'abandon Depuis 1982, date de son ouverture, le parc d'attraction et de loisir d'Alger continue de fonctionner avec les mêmes moyens et ce, jusqu'à nos jours. «Nous travaillons toujours avec le même matériel. Nous avons 19 manèges qui, d'ailleurs, ne répondent pas aux normes sécuritaires requises, et ce, du fait de l'état de vieillissement de ces dernières», révèle le chef du département de l'exploitation. Et d'ajouter : «Le parc d'attraction et des loisirs d'Alger se trouve, faut-il le souligner, dans un état comateux, voire sous sérum». Les quelques visiteurs rencontrés sur les lieux ne semblent plus intéressés par les différents jeux de divertissement qu' offrent les différentes manèges. Ils n'attirent plus personne, parait-il. Au sujet des perspectives, il est à signaler que selon la chargée de la communication, Mme. Djellat «ll n'y a absolument aucune perspective portant sur le renouvellement des moyens et des outils attractifs du parc, étant donné que ceci requiert des investissements lourds auxquels le budget du site ne peut répondre». A ce propos, il est à noter que le parc est un établissement public à caractère industriel et commercial doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière, placé sous la tutelle du ministère de l'Agriculture. Par conséquent, le parc fonctionne avec ses propres recettes évaluées à 28 milliards de centimes et doté, par le ministère de l'agriculture, d'une subvention de 5 milliards de centimes. Le parc victime des précédentes gestions Tous les ouvriers du parc s'accordent à dire que le site zoologique et des loisirs d'Alger est victime des précédentes gestions qui se sont succédées et du fait de l'indifférence totale affichée par la tutelle quant à l'intérêt et à l'avenir de ce dernier, et ce, depuis son ouverture, affirment-ils. Sinon comment peut-on expliquer l'état d'abandon du site ? S'interroge M. Chabani, l'un des cadres syndicalistes rencontré sur les lieux. Et d'ajouter: «tous les projets proposés ou initiés par les différents départements, pour la promotion et le développement de toutes les activités en matière de zoologie, de botanique et loisirs du parc, se sont avérés des coups d'épée dans l'eau, et ceci du fait d'abord du non suivi et des changements successif et de l'instabilité des cadres à la tête de la direction, puis du désintéressement manifesté par la tutelle, quant à la promotion du parc». A cet effet, l'on apprend auprès de certains cadres, que «plusieurs démarches pour redonner au parc la place qui lui sied ont été entamées, avec des investisseurs nationaux ou internationaux, dans le cadre du renouvellement du materiel et des équipements du parc, mais sans resultats par la faute de dysfonctionnements administratifs et du laisser-aller dont fait preuve la tutelle». Par ailleurs, selon les directeurs des différentes unités du parc, «il n'y a aucune volonté effective de la part des responsables hiérarchiques à encourager, entre autres, les initiatives ayant pour but l'organisation, la promotion et le développement de toutes les activités en matière de zoologie, de botanique et de loisirs afin d'assurer au public un ensemble d'attractions et services en matière de loisirs et de détente», assurent-ils.