L'affluence des estivants qui ont jeté leur dévolu sur les plages de la wilaya de Boumerdès reprend timidement depuis la fin du mois de Ramadhan où toutes activités touristiques étaient suspendues. Jusqu'à la fin du mois de juin, près de 2 millions de vacanciers ont fréquenté le littoral de la wilaya depuis l'ouverture de la saison estivale, selon la protection civile qui veille à la sécurité des estivants sur les 32 plages autorisées à la baignade dans la région. Une fréquentation qui est appelée à augmenter au fil des jours, dit-on. Mais ce qui fait défaut à cette saison estivale est le manque d'hébergement et d'infrastructures d'accueil. Les hôtels de la ville affichent des prix hors de porté allant jusqu'à 7500 DA la nuitée pour une chambre single. Des hôtels même pas classés pour la plupart. Les camps de vacances privés proposent 15 jours sous des toiles pour 45 000 DA minimum. Le parc hôtelier qui compte 18 hôtels et les camps de vacances n'offrent qu'une capacité d'accueil de 3000 lits et 7000 lits respectivement. Pour parer à ce déficit, la direction du tourisme a mobilisé les établissements scolaires pour les «amateurs de camping». ar ailleurs, les côtes qui ont accueilli l'essentiel des estivants sont celles de Boumerdès, Cap Djenet, Corso, Dellys et Zemmouri. Celles-ci avaient bénéficié de travaux d'aménagement financés à hauteur de 33 milliards de centimes pour tenter d'améliorer un tant soit peu les conditions d'accueil et de sécurité. Des opérations qui ont concouru à l'augmentation du nombre d'estivants en plus des 151 nouvelles lignes de transport qui ont été ouvertes pour desservir les localités des wilayas limitrophes comme Tizi-Ouzou, Bouira, et Blida.