La Ligue de la femme du Parti social démocrate suédois réitère son «soutien total» à la lutte des femmes sahraouies. La Ligue de la femme du parti social démocrate suédois a réitéré son soutien total à la lutte des femmes sahraouies pour la liberté et l'indépendance, a rapporté, hier, l'agence de presse sahraouie (SPS). Dans une allocution prononcée au siège du parlement suédois à l'ouverture des travaux du congrès de la Ligue, la présidente de la Ligue a souligné le soutien de son organisation aux efforts des femmes sahraouies pour la cause sahraouie. Elle a également réitéré son appui à la formation des femmes sahraouies, rappelant que des plusieurs questions liées à ce sujet ont été examinées. Cette initiative intervient sur fond de recrudescence de l'insécurité avec des tensions dans l'ouest du pays où des combats ont opposé, ce week-end, des membres de la tribu de Ouerchefana à des habitants de la ville de Zaouiyah. A l'est, des troubles secouent la plupart des terminaux pétroliers bloqués depuis plusieurs semaines par des gardes des installations pétrolières en conflit ouvert avec le gouvernement. - Libye
Le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, a annoncé, hier, le lancement d'un dialogue national inclusif autour de questions allant de la réconciliation nationale au désarmement, au moment où l'insécurité persiste toujours dans le pays. «Il s'agit de former une commission composée de personnalités de la société civile libyenne qui initieront un débat autour de thèmes tels que la future Constitution, la réconciliation nationale, les populations déplacées, le désarmement ou la sécurité», a déclaré M. Zeidan. Selon lui, «la forme de l'Etat et les questions de développement figureront, entre autres thèmes, dans ce débat national mené avec le soutien de la mission des Nations unies en Libye (UNSMIL)». «Cette commission qui chapeautera ce dialogue sera entièrement indépendante du gouvernement et du Congrès général national» (CGN), la plus haute autorité politique et législative du pays, a précisé encoreM. Zeidan au cours d'une conférencede presse à Tripoli. - Zimbabwe
Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a menacé de «rendre coup pour coup» dans son conflit avec les pays occidentaux qui imposent depuis dix ans des sanctions contre son régime. «Ils ne devraient pas continuer à nous harceler», a déclaré, hier,le dirigeant réélu le mois dernier à 89 ans après 33 ans de pouvoir. «Des sociétés britanniques et américaines sont installées ici et nous les traitons bien. Le moment va venir où nous allons perdre patience», a-t-il averti à l'occasion des funérailles d'un ancien héros de la guerre d'indépendance. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont imposé des sanctions, dont des gels d'avoirs et des interdictions de déplacement, au président Mugabe et à ses proches collaborateurs ainsi qu'à plusieurs sociétés après les élections de 2002 que les observateurs occidentaux avaient dénoncées comme truquées. «Ils ont des sociétés ici, à qui nous n'avons imposé ni sanctions ni contrôles, mais le moment va venir où nous dirons 'coup pour coup'. Tu me frappes, je te frappe», a dit le président du Zimbabwe. «Notre attitude ne va pas continuer à être ce qu'elle était dans le passé, passive. Nous en avons assez, ça suffit», a-t-il averti.
Quatre policiers ont été tués lors de l'enlèvement d'un avocat connu de Lagos et de son chauffeur sur une route du sud du Nigeria. «Malheureusement, nous avons perdu quatre hommes dans la fusillade», selon un communiqué de la police de l'Etat d'Edo, qui a donné plus de détails sur cet enlèvement qui s'est produit samedi. Il indique que la police a «répondu rapidement à un appel de détresse» disant que des hommes armés menaient une opération sur la route entre les villes de Benin et Auchi. A la vue de la police, les hommes armés ont ouvert le feu et les policiers ont riposté, explique le communiqué. «Au terme de la fusillade, les voyous se sont enfuis, blessés mais en emmenant leur victime», identifiée d'après son véhicule comme étant l'avocat Mike Ozekhome, selon le communiqué, qui ajoute que le chauffeur de M. Ozekhome a également été enlevé et qu'une recherche des ravisseurs était en cours. M Ozekhome est un avocat âgé, pourfendeur infatigable de la corruption et de la mauvaise gouvernance au Nigeria.