«Les déchets générés lors de la production sont jetés dans des espaces naturels, couvrant outrageusement la couverture végétale». C'est ce qui ressort dans un rapport établi par la direction de l'environnement. L'industrie laitière à Oran n'inscrit pas la préservation de l'environnement parmi ses principales préoccupations et priorités. Les unités de production laitière n'entreprennent aucun mode de recyclage ou de valorisation des déchets de la chaîne du lait. Les déchets générés lors de la production sont jetés dans des espaces naturels, couvrant outrageusement la couverture végétale. C'est ce qu'il en est ressorti dans un rapport établi par la direction de l'environnement. La commission de protection de l'environnement a révélé, suite à des analyses et études effectuées dans ces zones d'activité, que ces unités ne respectent pas les normes sanitaires requises, nécessairement pour les produits dérivés du lait. Comme toute autre industrie, la chaîne du lait génère des déchets depuis l'exploitation d'élevage jusqu'à la transformation en entreprise. Leur gestion est réglementée et ils ne peuvent pas être déversés tels quels dans la nature. Or, ces déchets peuvent, s'ils sont gérés et traités correctement, présenter une réelle valeur agronomique et servir à fertiliser les sols cultivés à la place des engrais chimiques, explique notre source de la direction de l'environnement. «Nous bousillons de manière directe notre environnement et notre culture en agriculture», a-t-on expliqué. Malgré une réglementation en matière d'environnement en évolution régulière, tout comme les attentes du consommateur, les acteurs de la filière n'en tiennent par rigueur, pire encore, la qualité du lait mis sur le marché local laisse à désirer. D'autant que c'est une grande économie sans compétences techniques et qualités relationnelles.