Les prix du pétrole poursuivaient leur repli hier en cours d'échanges européens, les investisseurs engrangeant quelques bénéfice après l'envolée des jours précédents, mais restaient tout de même en hausse sur la semaine du fait des inquiétudes sur la situation en Syrie, rapporte l'APS. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 114,86 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 30 cents par rapport à la clôture la veille. Le cours du baril de brent était monté mercredi dernier à 117,34 dollars, son niveau le plus élevé depuis fin février écoulé. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 83 cents, à 107,97 dollars. Le WTI avait atteint mercredi passé 112,24 dollars, son plus haut niveau en séance depuis début mai 2011, avant de terminer à 110,10 dollars, son niveau de clôture le plus élevé depuis la même date. Les craintes d'une intervention militaire occidentale en Syrie – qui avaient fait nettement grimper les cours du brut depuis le début de la semaine – s'apaisaient quelque peu depuis hier, permettant au marché de reprendre son souffle. La Syrie est un tout petit producteur de pétrole (quelques milliers de barils de pétrole par jour), mais les marchés craignent qu'une intervention internationale ne déstabilise l'ensemble du Moyen-Orient, région-clé pour la production de brut. Ce sont ces craintes qui ont dopé les cours du pétrole en première partie de semaine.