«Pas moins de 720 familles vivant dans des conditions difficiles dans les bidonvilles seront relogées avant l'hiver», annonce un communiqué de la wilaya. Cette source ajoute que les daïras de Tiaret avec 248 familles, Ksar-Chellala avec une centaine, Rahouia avec 132, Dahmouni avec 180 et enfin Hamadia avec 60 familles sont concernées par cette grande opération d'envergure. Différentes opérations ont concerné l'octroi de logements de type social locatif dans la majorité des communes dont le chef-lieu avec 797 unités tout dernièrement. Les opérations de relogement seront suivies, dit-on par la destruction systématique des habitations pour récupérer les assiettes foncières destinées à l'injection d'équipements publics. La résorption de l'habitat précaire reste tout de même problématique au vu du laxisme ambiant qui régnait dans certaines assemblées populaires communales. A Tiaret, bien que les services de l'APC n'aient recensé qu'une trentaine d'habitations précaires, il a été constaté une explosion de baraquements qu'il serait difficile d'éradiquer. Conscients de l'enjeu, les responsables ont pris les devants en notifiant des mises en demeure aux gens qui sont venus s'installer de leur propre chef. Soustraite des ceintures de la misère qui la défiguraient, Tiaret n'avait pas besoin de ce genre de comportement nuisible dont il faudrait tout de même situer les responsabilités. En 2007, la wilaya comptait 6 800 habitations précaires. Des programmes pour endiguer le phénomène ont été octroyés.