L'USM Annaba jouera probablement en Superdivision la saison prochaine... à moins d'un miracle made in Algeria. La défaite (0-1), jeudi à Bordj Bou Arréridj, a pratiquement scellé le sort de Annaba. Cette sentence plonge dans la colère et l'incompréhension les inconditionnels des Tuniques rouges. L'USM Annaba qui plonge en division inférieure, c'est quelque part une énorme perte pour le football algérien pour tout ce que représente ce club phare dans la région. Annaba a été de tout temps un grand pôle du football national. L'heure des (mauvais) bilans a sonné pour tous ceux qui, de près ou de loin, ont une responsabilité dans ce fiasco. La sanction est sportive, certes, mais elle a des ramifications qui dépassent la simple gestion sportive. Les dirigeants, les staffs techniques qui se sont succédé à la tête de l'équipe et les joueurs portent une lourde responsabilité dans ce qui est arrivé à l'USMAn. Mais ils ne doivent pas être les seuls à porter le chapeau. Ceux qui ont parasité l'opération de recrutement à l'intersaison, faisant fuir une demi-douzaine de joueurs et un entraîneur qui était en place sur le point de s'engager avec l'USM Annaba, décrété qu'il n'y aura pas d'assemblée générale et favorisé l'installation d'un directoire, tout cela pour barrer la route à un candidat (indésirable ?), ont creusé la tombe de l'USM Annaba. Le résultat est là. Avec un peu plus de sagesse, moins de khechinisme (comme le disait un homme politique), une approche dénuée de relents de clientélisme, l'USM Annaba ne serait pas dans la situation où elle est plongée depuis la défaite à Bordj Bou Arréridj. Annaba quasiment en nationale Deux, c'est l'œuvre des apprentis sorciers qui se sont agités l'été dernier avec au bout le résultat que tout le monde connaît. SAM-OMR Les Olympiens agressés avant le match La délégation de l'OM Ruisseau a vécu l'enfer à son arrivée au stade, hier, de Mohammadia. Comme de coutume, un « comité d'honneur » attendait les visiteurs à l'entrée du stade pour leur souhaiter la « bienvenue » avec menaces, insultes et surtout agressions physiques contre les joueurs de l'OMR et avec pour chef d'orchestre, selon les Olympiens, l'ancien président du SAM, M. Safa. Ce n'est pas la première fois que ce dernier s'illustre dans ce genre d'exercice. Il y a quelques années, il avait agressé un arbitre, et il y a quelques semaines, il a réédité son « exploit » en frappant des joueurs de l'USMH. A priori, il jouit d'une impunité que personne ne comprend. Faudrait-il qu'il y ait mort d'homme au stade de Mohammadia pour que les instances du football prennent leurs responsabilités à l'égard de ce « dirigeant » qui dicte « sa » loi dans « son » stade ? Hier, aidé par des énergumènes, il a envoyé Meziani à l'hôpital et sauvagement agressé Chakir et Rahmouni. A qui le tour ? UAF Séminaire d'arbitres maghrébins à Alger L'hôtel Mazafran abritera durant 4 jours (20-23 mai) un séminaire international d'arbitres du Grand Maghreb, organisé sous l'égide de l'Union arabe de football (UAF). Seront présents des arbitres tunisiens, marocains, libyens, mauritaniens (quatre par pays) et bien sûr des referees algériens qui seront plus nombreux que leurs collègues. Des arbitres internationaux et des fédéraux ont été conviés à assister au séminaire. L'Union arabe de football a mis le paquet pour assurer le succès de ce regroupement régional d'arbitres. On y reviendra.