Le wali, qui venait d'effectuer une autre sortie d'inspection sur terrain et qui l'avait conduit cette fois-ci à la commune d'El Affroun, s'est rendu au siège de la commune de Blida où il s'est entretenu avec le chef de daïra et le président de l'APC par intérim au bureau de ce dernier. L'idée était bien évidemment de préparer la séance de travail qui devait se tenir avec l'exécutif communal. Le hic est que contre toute attente et contre toutes les règles d'usages, le 2e vice-président M. Boumahdi a été formellement intimé par le chef de bureau des éboueurs de la commune de quitter la salle des réunions, prétendant ainsi agir sur les instructions du cabinet de l'APC. Visiblement outré mais ayant contenu ses nerfs dans un verre d'eau bien glacé, M. Boumahdi s'est contenté d'évacuer la salle dans la sérénité la plus totale, en nous tenant comme témoin « de l'énième dérive de l'actuel P/APC par intérim qui continue à gérer la municipalité comme un bien privé », nous a-t-il déclaré. Contact fut pris avec le cabinet du P/APC, Mohamed Tsagadirt se contenta de nous expliquer que « les services du protocole du wali nous ont remis une liste de personnes que nous avons respectée ». Pour rappel, cet élu est devenu indésirable au sein de l'exécutif, suite au duel qui l'avait opposé à l'actuel P/APC par intérim pour le poste de P/APC après que celui qui a été élu par les urnes a été suspendu par le ministère de tutelle dans le cadre de l'affaire des factures gonflées qui avait défrayé la chronique l'été passé. En tout état de cause et au-delà de l'idée d'essayer de comprendre de quoi avait eu peur le cabinet du P/APC par intérim en agissant de la sorte, il n'en demeure pas moins que la définition, les attributions et la valeur administrative de la fonction de vice-président dans une assemblée communale est désormais à remettre sur la table des débats. Ainsi, personne n'est à l'abri d'une telle humiliation. Et qui sait ? Demain à qui le tour...