Projets de téléphérique : les travaux de deux lignes lancés avant la fin de l'année Annoncé il y a trois ans, le projet de réalisation de deux nouvelles lignes de téléphérique dans la ville de Constantine semble se concrétiser, à en croire les déclarations faites hier sur les ondes de la radio locale par Farid Khelifi, directeur des transports. Le projet avait été officialisé il y a une année lors d'une visite de l'ex-ministre des Transports, Amar Tou, qui avait confirmé la mobilisation du budget nécessaire, sans donner plus de détails. Toutefois, l'aspect technique de cette opération, qui sera plus importante que celle du téléphérique inauguré il y a cinq ans entre la place Tatache et la cité Emir Abdelkader, demeure encore inconnu, surtout que les travaux seront plus importants au vu de la distance parcourue. Il s'agit en fait de deux lignes, dont la première reliera le centre-ville à la cité Sidi Mabrouk, alors que la seconde devra relier le CHU à Bekira en passant par Sidi M'cid. Ces deux lignes dont le lancement est prévu pour la fin de l'année en cours, devront être réceptionnées, sauf impondérable, durant l'année 2015, selon le directeur des Transports. Une opération qui aura surtout à alléger la pression sur le centre-ville, notamment en direction de la banlieue Est de la ville qui souffre d'embouteillages énormes, alors que la partie de Sidi M'cid et Bekira a de tout temps été aléatoirement desservie en matière de transport. S. A. Association Rym El Bled : de la culture pour tous Composée essentiellement de jeunes étudiants, Rym El Bled est une nouvelle association culturelle de Constantine qui a vu le jour au mois de juillet dernier. Elle regroupe jusque-là 15 membres. Khadidja Boumaâraf, étudiante en 2ème année de médecine et membre de Rym El Bled, nous dira, à propos : «Rym est un mot arabe qui veux dire gazelle ; celle-ci comme le savent tous, est le symbole par excellence de la beauté ; nous voulons nous en inspirer pour donner le meilleur de l'activité culturelle à Constantine et ailleurs. Notre association réunit des jeunes intéressés par la culture et par la nécessité d'en faire la promotion ; pour cela nous comptons principalement sur les ressources humaines, avec les ateliers de théâtre, d'informatique, de musique et de chant malouf qui seront abrités par les maisons de jeunes, et ainsi aider ceux qui désirent avoir accès à la culture.» Pour l'heure, cette association organise du 17 au 25 du mois en cours, en collaboration avec la direction du tourisme et de l'artisanat de Constantine, un concours de photographie à l'occasion de la Journée mondiale du tourisme coïncidant avec le 27 septembre de chaque année. Les thèmes choisis pour ce concours s'articulent autour des monuments et autres vestiges anciens de Constantine, nous dit notre interlocutrice, qui précise que l'objectif de ce concours est la réactualisation et l'enrichissement de la photothèque de la ville du Vieux Rocher. Rym El Bled active surtout sur la Toile via son compte Facebook. O.-S.Merrouche Aïn Smara : des souscripteurs protestent Une dizaine de souscripteurs au logement social participatif (LSP) ont protesté hier devant le centre d'étude et de réalisation en urbanisme de Constantine (Urbaco) sis à quelques mètres de la cité des Fonctionnaires. Selon eux, le projet de réalisation de 126 logements (2ème tranche) à la localité Hraïcha Amar, dans la commune de Aïn Smara, qui a été inscrit à la charge de l'Urbaco et dont les travaux ont été entamés en 2008, est à l'arrêt depuis 2011. Ce retard qui perdure est en porte-à-faux avec le cahier des charges dans lequel la date de livraison du projet a été fixée pour le 12/12/2011, ont-ils précisé. Ils ont ajouté qu'un litige survenu entre le promoteur et l'entreprise de construction chargée de la réalisation est à l'origine de cet arrêt qui pénalise au plus haut point ces 126 familles qui, entre-temps payent cher les loyers des logements qu'ils occupent momentanément. Les protestataires assurent, d'autre part, que leurs dossiers de logement sont en règle, et que toutes les procédures administratives et financières ont été suivies à la lettre. Pour eux, c'est l'Urbaco qui est coupable de «négligence et de défaillance totale». Mais, assurent-ils, cette dernière continue de faire la sourde oreille face à leurs réclamations devenues quasi quotidiennes. A cet effet, ils interpellent le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville afin qu'il dépêche une commission d'enquête au sujet de ce retard. De notre côté, nos tentatives de rencontrer le directeur de l'Urbaco, Liès Bouhamdani, ont été vaines, ce dernier ayant refusé de nous recevoir. O. -S. M.