Alerte à une masse et un début d'incendie en pleine nuit à la cité Ramoul, près de l'une des premières favelas de Blida ! Arrivée de la gendarmerie et de l'équipe de l'éclairage public dirigée par Ammi Mansour, chef de service connaissant le nombre de lampadaires permettant d'éclairer rues, routes, avenues et boulevards de Blida et sécurisant du même coup les citoyens. Sur place, la gendarmerie interpellera quatre personnes dont un mineur. Il s'avérera que les riverains aiment être dans le noir à l'extérieur pour de multiples raisons et dont la moindre est le vol dans les villas du voisinage. Il sera énuméré également la prostitution, la consommation de drogue et l'ivresse sur la voie publique. Les personnes incriminées emmenées au poste pour vérification, une virée avec l'équipe nocturne de l'éclairage public, qui avait failli sauter soit dit en passant lorsque l'un des techniciens avait actionné la manette de remise de courant, permettra de se rendre compte de l'ampleur des dégâts occasionnés aux postes d'où seront enlevées les portes pour la revente. Même constat avec les plaques de protection de l'ensemble des poteaux disparues pour la revente, la ruelle bordant la résidence du wali non épargnée et le quartier de Laâgba L'hamra (la pente rouge) systématiquement dans le noir suite aux attaques caractérisées contre tout ce qui est lumière et donc transparence. La « promenade » prendra fin après la visite rendue aux quatre familles expulsées de la rue Zighoud où on se rendra compte que ni les autorités locales ni l'action sociale ou le Croissant-Rouge n'ont daigné faire un tour. Quatre enfants vont passer des examens scolaires dès samedi : leur tiendra-t-on compte de circonstances atténuantes en cas de mauvais résultats ?