Le président de la Fédération algérienne de tennis (FAT), le docteur Mohamed Bouabdallah, s'est rendu récemment à Biskra pour voir l'état des lieux du complexe de tennis d'El Alia. Rencontré lors du tournoi international féminin organisé au TCP Ben Aknoun, il nous a donné les précisions suivantes : «Cette visite à Biskra s'imposait, tout comme celles que je ferai dans les jours prochains à Annaba, Souk Ahras et à d'autres ligues pour faire le point avec les responsables sur le terrain. C'est la meilleure façon d'avoir des informations à la source. A Biskra, j'ai eu l'honneur d'être accueilli par le wali lui-même et le président de l'APC. Notre entretien a porté sur la remise en ordre du complexe de tennis d'El Alia aux normes internationales, et ce, en vue de la relance du tournoi des Ziban qui recevait dans le temps beaucoup de joueurs étrangers. J'ai visité les lieux avec le DJS de Biskra. Tous les responsables, le wali en tête, étaient sensibles à ma demande. J'ai bon espoir de voir un jour ce complexe de tennis retrouver son lustre d'antan. Profitant de ma présence à Biskra, j'ai visité le centre olympique de la ville qui est sous la tutelle du MJS. J'ai été agréablement surpris par la qualité des six courts en dur. Un projet de construction d'un central est en cours. La capitale des Ziban promet de devenir un passage incontournable pour nos joueurs et nos joueuses. Dans l'Algérois, nous souhaiterions que le complexe de l'OCO-Bachedjarrah redevienne une propriété de la FAT.» Les infrastructures, qui manquent cruellement à cette discipline dans notre pays, et la formation des jeunes sont les priorités du docteur Bouabdallah. «La formation est une absolue nécessité pour notre fédération si l'on veut avoir, un jour, des sélections nationales dignes de ce nom. Dans cette optique, nous avons, avec l'accord de notre tutelle, l'intention de recruter des entraîneurs étrangers de qualité au contact desquels les nôtres pourraient se recycler. Nous avons des jeunes prometteurs auxquels il nous faut donner la possibilité d'exprimer toutes leurs potentialités. Je crois sincèrement qu'avec des infrastructures en nombre suffisant et une formation de haut niveau, le tennis algérien peut ira loin.»