La circulation automobile, un cauchemar Presque toutes les grandes localités de la wilaya d'Oum El Bouaghi connaissent un dérèglement et une véritable anarchie dans la circulation automobile. Ni Aïn M'Lila, ni Oum El Bouaghi, ni Aïn Beïda n'échappent à ce phénomène qui va empirant. Le fait est lié à la hausse effrénée du parc automobile. Des véhicules de toutes marques et de différents types ont pris d'assaut les rues des grandes agglomérations. L'exemple le plus frappant est celui de Aïn Beïda, ville qui souffre déjà de multiples problèmes, dont certains sont dus à l'exiguïté des rues, à la non- application d'un nouveau plan de circulation et à l'absence de feux tricolores. Un habitant de cette ville, exaspéré par l'infernal carrousel des voitures sillonnant les artères, assure que le problème prendra encore de l'ampleur tant que la ville ne dispose pas de suffisamment de parkings et tant que l'on ferme l'oeil sur le stationnement sur les deux côtés d'une même avenue. «Déjà que nos rues sont étroites et ne permettent pas un stationnement sur un seul côté», fait-il remarquer. Quant à la ville d'Oum El Bouaghi, malgré ses grandes avenues et boulevards, elle est confrontée au même phénomène, certes de moindre envergure, mais qui génère moult difficultés et nuisances aux passants. Ainsi, au heures de pointe et même au-delà, ces villes en question, en plus des autres localités moyennes de la wilaya, comme Aïn Fakroun, Aïn Kercha et Sigus, endurent au quotidien l'enfer d'une circulation anarchique.
La maladie d'Alzheimer en question L'association Nass El Khir, connue surtout pour ses actions caritatives en direction des couches défavorisées de la population, compte élargir son action en venant en aide à d'autres franges de la société, comme la prise en charge de personnes souffrant de certains handicaps ou maladie. C'est ce qu'a fait savoir son président lors de la journée scientifique et de sensibilisation sur la redoutable maladie d'Alzheimer, dont beaucoup de nos concitoyens ignorent les symptômes et son apparition. Aussi, hier dimanche, le centre culturel l'Emir Khaled d'Aïn Beïda, a abrité une rencontre-débat sur cet épineux sujet. Des conférenciers, dont une spécialiste en neurologie et maladies psychiatriques, ont animé la séance en présentant la maladie qui, selon certaines sources médicales, toucherait 26 millions dans le monde et risque même de connaître une inquiétante évolution dans les années à venir. La recherche scientifique focalise toute son action pour stopper l'évolution de la maladie, à défaut de la guérir. En effet, jusqu'à l'heure actuelle, il n'existe que des soins palliatifs à cette maladie neurodégénérative qui provoque non seulement la perte progressive de la mémoire et des fonctions mentales, mais rend le patient entièrement dépendant de son entourage. Dans cette optique, les animateurs et les organisateurs de cette journée à laquelle ont été conviés des personnes ayant à charge un malade souffrant d'Alzheimer, se sont attardés sur les comportements à adopter envers les malades. Là est toute la question! Gageons qu'avec de telles journées de sensibilisation et de vulgarisation sur les maladies neurodégénératives, nos concitoyens seront à même d'adopter le comportement idéal pour prendre en charge des malades souffrant de pathologies induites par une dégénérescence des facultés mentales et psychiques.